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Le violeur de la forêt de Sénart condamné à 20 ans de prison en appel

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La cour d'assises d'appel de Paris a condamné dans la nuit de jeudi à vendredi un père de famille de 46 ans à vingt ans de réclusion criminelle. Il était accusé de plus d'une trentaine de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles, en forêt de Sénart (Essonne).

Le violeur de la forêt de Sénart condamné en appel à 20 ans de prison Le violeur de la forêt de Sénart condamné en appel à 20 ans de prison
Le violeur de la forêt de Sénart condamné en appel à 20 ans de prison © Maxppp - Florian Loisy

La cour d'assises d'appel de Paris a confirmé la peine de 20 ans de prison prononcée en première instance pour celui que l'on a appelé le "violeur de la forêt de Sénart". Il a fallu 14 heures de délibération à la cour pour se prononcer et condamner ce père de famille de 46 ans accusé de plus d'une trentaine de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles, en forêt de Sénart (Essonne). 

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Le père de famille confondu par des traces ADN

L'homme, Aïssa Zerouati, a été reconnu coupable de l'agression sexuelle entre 1995 et 2000 de plus d'une trentaine de femmes dans la vaste forêt située à 25 kilomètres au sud-est de Paris. 

Le "violeur de la forêt de Sénart", avait semé l'effroi durant cinq années parmi les joggeuses et promeneuses. Coiffé d'un casque intégral de moto qu'il n'ôtait jamais durant les agressions, l'homme avait été confondu par des traces ADN (sang et sperme) retrouvées sur une moitié de ses victimes. 

Le mode opératoire était toujours le même. Les témoignages concordants des plaignantes sur l'apparence physique de l'agresseur avaient permis aux enquêteurs de conclure qu'il s'agissait d'un "sérial violeur". 

Trente-quatre viols, tentatives de viol et agressions sexuelles

L'accusé, un père de famille sans histoires, résidant à Corbeil-Essonnes et vivant de petits boulots peu qualifiés, avait été mis en examen en 2015 pour 34 faits de viols, tentatives de viol et agressions sexuelles aggravées. Certaines de ses victimes étaient enceintes ou âgées et avaient été parfois menacées d'une arme. 

La cour d'assises d'appel de Paris a suivi les réquisitions de l'avocat général Marc Mulet, qui avait demandé vingt ans de réclusion, brandissant la "preuve incontestable" de l'ADN. 

Elle l'a toutefois acquitté pour trois des 34 faits et n'a pas assorti cette peine d'une période de sûreté des deux tiers tel que l'avait requis le parquet général, jugeant qu'Aïssa Zerouati "ne présente plus un état de dangerosité" le nécessitant, a expliqué le président de la cour Laurent Raviot. 

Une mesure de suivi socio-judiciaire ainsi qu'une injonction de soins ont été prononcées à son encontre.

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