Le dossier de la mort des deux sœurs d'Ozenx-Montestrucq classé sans suite

Le dossier des deux sœurs d'Ozenx-Montestrucq est classé sans suite par le procureur de Pau, une décision notifiée le 22 février dernier. Les deux sœurs ont été retrouvées mortes chez elles dans une maison isolée du village le 6 octobre dernier. Elles avaient 85 et 80 ans. Une enquête des recherches de la mort a été initiée par le parquet de Pau mais après six mois d'investigation la mort de ces deux sœurs restera un mystère.

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Des expertises qui ne disent rien de précis

Les analyses n'ont finalement rien révélé de précis. Le médecin légiste considère que leurs morts est antérieure au 11 septembre, un mois et 5 jours avant la découverte des deux cadavres. Deux corps qui étaient dans le même état de décomposition.
De plus aucune trace de drogues ou de médicament n'a été retrouvée, la thèse d'un suicide par médicament peut être écartée. Les experts de police scientifique affirment que ce sont deux morts naturelles, sans que l'on puisse en déterminer la cause. Il n'y a aucune trace de violence en tous les cas.

Coupées du monde

L'enquête auprès des proches n'a rien donné non plus parce que les deux sœurs n'en avaient pas. Il y a bien un frère mais qui avait coupé les ponts avec elles. Son ADN a juste permis leur identification.
Elles n'avaient aucune vie sociale dans le village, sauf l'une d'elle qui allait vendre quelques légumes au marché d'Orthez le mardi. Les deux sœurs vivaient sans eau, sans toilettes et dans une maison insalubre. L'extrême solitude à deux, jusque dans la mort.