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"L'Origine du monde" taguée à Metz : deux femmes mises en examen

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Deux femmes ont été mises en examen ce mardi après les tags commis lundi sur cinq œuvres du Centre Pompidou-Metz, dont "L'Origine du monde" de Gustave Courbet.

Les mots "Me Too" ont été inscrits à l'aide de peinture rouge sur la vitre protégeant le tableau. Les mots "Me Too" ont été inscrits à l'aide de peinture rouge sur la vitre protégeant le tableau.
Les mots "Me Too" ont été inscrits à l'aide de peinture rouge sur la vitre protégeant le tableau. © Radio France - Document remis

Le parquet indique ce mardi soir que deux femmes ont été mises en examen pour "dégradation de bien culturel commise en réunion" et "vol de bien culturel commis en réunion" après avoir tagué lundi cinq œuvres du Centre Pompidou-Metz, dont "L'Origine du monde" de Gustave Courbet. Les mots "Me too" ont été inscrits sur la vitre qui protège le tableau.

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Les deux femmes, nées en 1986 et 1993, avaient été interpellées et placées en garde à vue lundi, et sont placées sous contrôle judiciaire. Elles ont interdiction de venir en Moselle et d'entrer en contact entre elles.

Une troisième personne, qui n'a pas été interpellée, est soupçonnée selon Yves Badorc, procureur de la République à Metz, d'être à l'origine du vol d'une œuvre d'Annette Messager, une broderie rouge sur tissu baptisée "Je pense donc je suce" (1991).

Par ailleurs, une des œuvres "pourrait avoir été atteinte dans son intégrité, parce qu'elles n'étaient pas toutes protégées, mais ce n'est pas 'L'Origine du monde", qui était protégée par une vitre", a indiqué le procureur. "Ça sera à vérifier dans le cadre de l'information judiciaire".

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