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L'ancienne infirmière blessée par balles à Lavaur est décédée

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Elle a été touchée par deux tirs d'arme à feu ce lundi matin à Lavaur (Tarn). Le parquet de Castres a annoncé son décès. L'auteur présumé du tir, un homme de 78 ans, a été maîtrisé par la police municipale.

La victime a été blessée en plein centre-ville La victime a été blessée en plein centre-ville
La victime a été blessée en plein centre-ville © Radio France - Pascale Danyel

Elle a finalement succombé à ses blessures. La femme qui s'est fait tirer dessus à Lavaur, dans le Tarn, ce lundi matin est décédée. Cette infirmière à la retraite âgée de 58 ans selon le parquet de Castres, a été retrouvée gravement blessée sur le pas de la porte du domicile d'un homme de 78 ans dans le centre historique de Lavaur. Le tireur présumé était ce lundi après-midi en garde à vue pour assassinat.

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Deux coups de carabine à plomb dans l'abdomen

L'homme est soupçonné de lui avoir tiré dessus à deux reprises dans l'abdomen. "Le premier tir s'est produit à l'intérieur du domicile, le second à l'extérieur" précise le procureur de Castres Cherif Chabbi. Il a été désarmé et interpellé par des policiers municipaux, puis placé en garde à vue pour "assassinat", selon le parquet de Castres.

L'ancienne infirmière, prise en charge dans un état critique à l'hôpital Rangueil à Toulouse, est décédée quelques heures plus tard. Pour l'heure, les liens entre le suspect et la victime ne sont pas connus. Selon le préfet du Tarn, elle devait l'accompagner pour une opération de la cataracte.

Surnommé "le maire du Pló" par les habitants du quartier

Arlette est une voisine encore toute retournée. À la presse qui lui tend des micros, elle se confie : "Un petit quartier comme ça, voir ces choses-là ça vous traumatise".

Il est 8h30 quand le drame se noue, Arlette raconte : "Moi j'arrosais mes fleurs au balcon, j'ai tout entendu". Elle ne comprend pas tout de suite ce qui arrive : "je me suis dit que c'était les gamins du quartier qui s'amusaient avec des pétards et après j'ai entendu au secours et j'ai compris que c'était autre chose".

Abasourdie, Arlette présente le tireur présumé comme un homme incontournable du quartier : "C'est l'enfant du pays, ses parents, ses grands-parents, sa famille a toujours vécu au Pló, on l'appelait même le maire du Pló."

Arlette vit à quelques mètres des lieux du drame, elle a entendu les tirs et les appels à l'aide de la victime.
Arlette vit à quelques mètres des lieux du drame, elle a entendu les tirs et les appels à l'aide de la victime. © Radio France - Pascale Danyel

Plusieurs habitants témoignent d'un homme vivant seul, pas facile, mais pas méchant, affaibli par un récent AVC : "On disait de lui que c'était un célibataire endurci et qu'il avait son caractère."

Selon le maire de Lavaur, Bernard Carayon, la victime était "venue en amie, pour aider le septuagénaire à préparer son sac alors qu'il s'apprêtait à subir une opération de la cataracte".

L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Gaillac.

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