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L'agresseur du brancardier de Challans reste en détention avant son procès

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L'agresseur du brancardier de Challans comparaissait ce mercredi devant le tribunal judiciaire des Sables-d'Olonne. Il a demandé un délai pour préparer sa défense et sera jugé le 26 avril prochain. En attendant, il reste en détention provisoire.

Le tribunal judiciaire des Sables d'Olonne Le tribunal judiciaire des Sables d'Olonne
Le tribunal judiciaire des Sables d'Olonne © Radio France - Yves-René Tapon

Âgé de 23 ans, le solide jeune homme qui comparaissait ce mercredi matin devant le tribunal judiciaire des Sables-d'Olonne était poursuivi pour violence sur professionnel de santé suivie d'une incapacité de travail supérieure à huit jours. Samedi dernier, devant les urgences de l'hôpital de Challans, il reconnaît avoir frappé un brancardier, car son père et son cousin brûlés n'étaient pas pris en charge. Ce que réfute le directeur du groupe hospitalier de Vendée présent à l'audience. "Ils étaient à l'intérieur des urgences et un médecin s'apprêtait à leur proposer de la morphine pour les calmer", explique le directeur du groupe hospitalier de Vendée, Francis Saint-Hubert.

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Issu de la communauté des gens du voyage, habitant la moitié de l'année à Alençon dans l'Orne et ferrailleur de profession, il a demandé un délai pour préparer sa défense. Il sera donc jugé sur le fond le 26 avril prochain. En attendant, et suivant les réquisitions de la procureure, il reste en détention provisoire. Car "il était en fuite et un certain nombre d'investigations ont été nécessaires pour le retrouver", a insisté Gwenaëlle Coto.

Le père de l'agresseur, brûlé, accuse l'hôpital de Challans de ne pas avoir voulu prendre en charge son fils
Le père de l'agresseur, brûlé, accuse l'hôpital de Challans de ne pas avoir voulu prendre en charge son fils © Radio France - Yves-René Tapon

"Les gens du voyage sont des gens comme vous et moi"

"L'hôpital a refusé de me prendre en charge tout de suite, j'aurais réagi comme mon fils", raconte en colère son père, la tête bandée suite à des brûlures électriques. Polo bleu ciel, barbe bien taillée et bras musclés tatoués, son fils, interpellé lundi, explique à la barre avoir perdu tous les points de son permis de conduire et ne boire qu'une fois par an, "quand il y a un regroupement familial". C'était le cas ce samedi, quand il reconnaît avoir bu une bouteille de whisky pur. "Il n'est pas le délinquant qu'on croit, les gens du voyage sont des gens comme vous et moi, français, il a une adresse, sa caravane, il a eu peur pour son père brûlé au 2e ou 3e degré, ce dossier est triste, mais n'est pas révélateur de l'ensauvagement de la société", défend son avocat Ian Knafou.

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Plusieurs membres de la famille étaient présents pour soutenir le jeune homme
Plusieurs membres de la famille étaient présents pour soutenir le jeune homme © Radio France - Yves-René Tapon

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