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Kurdes tués à Paris : le suspect présenté à un juge, une marche blanche dans la capitale

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Le Conseil démocratique kurde a appelé à une marche, ce lundi, pour rendre hommage aux victimes de l'attaque raciste perpétrée contre son siège vendredi à Paris. Le cortège est parti à la mi-journée du 16 rue d’Enghien dans le Xe arrondissement de Paris, lieu de la fusillade.

Marche en hommage aux trois Kurdes tués par balles près d'un centre culturel kurde, le 24 décembre 2022. Marche en hommage aux trois Kurdes tués par balles près d'un centre culturel kurde, le 24 décembre 2022.
Marche en hommage aux trois Kurdes tués par balles près d'un centre culturel kurde, le 24 décembre 2022. © AFP - Pauline Tournier / Hans Lucas

Une marche blanche est organisée ce lundi 26 décembre en hommage aux trois victimes de l’attaque perpétrée devant un centre culturel kurde vendredi à Paris, à l'appel du Conseil Démocratique Kurde. Le cortège réunissant près d'un millier de personnes est parti à la mi-journée du 16 rue d’Enghien dans le Xe arrondissement de Paris, lieu de la fusillade, pour rejoindre le 147 rue La Fayette, où trois militantes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) avaient été tuées le 9 janvier 2013. La communauté kurde, qui qualifie l'attaque de "terroriste" et met en cause la Turquie, entend aussi dénoncer "l’impunité des crimes politiques".

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Plusieurs centaines de personnes se sont réunies lundi à la mi-journée dans le Xe arrondissement de Paris, pour rendre hommage aux trois Kurdes tués vendredi.
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies lundi à la mi-journée dans le Xe arrondissement de Paris, pour rendre hommage aux trois Kurdes tués vendredi. © Radio France - Pierre Pillet

Samedi déjà, des manifestations en hommage aux victimes, parfois émaillées de violences et de dégradations, avaient été organisées à Paris, Marseille et Bordeaux.

Mobile raciste

L'homme de 69 ans soupçonné d'être responsable de la tuerie a été déféré au tribunal ce lundi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "assassinat en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion", pour "tentative d'assassinat en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion", pour "acquisition et détention non autorisées d'arme de catégorie B" et "port d'arme de catégorie B prohibé."

En garde à vue, ce conducteur de train retraité de nationalité française a reconnu avoir voulu tuer des étrangers. Selon la procureure de Paris, Laure Beccuau, il a expliqué ressentir une "haine des étrangers devenue complètement pathologique" depuis le cambriolage de son domicile, en 2016.

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