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Incendie à Oradour-sur-Glane : levée du dispositif prévue dans la soirée

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Les pompiers de la Haute-Vienne doivent quitter le site de l'entreprise Hénault à Oradour-sur-Glane dans la soirée. Ils étaient encore près d'une vingtaine ce lundi afin de déplacer, refroidir les matériaux au fur et à mesure et éteindre les quelques foyers résiduels.

1.500 de matières ont brûlé au sein de cette entreprise spécialisée dans le recyclage de métaux 1.500 de matières ont brûlé au sein de cette entreprise spécialisée dans le recyclage de métaux
1.500 de matières ont brûlé au sein de cette entreprise spécialisée dans le recyclage de métaux © Radio France - Pierre Frasiak

Près de 48 heures après le début de l'incendie au sein de l'entreprise Hénault à Oradour-sur-Glane, les pompiers haut-viennois s'apprêtent à lever leur dispositif. Dans la nuit de samedi à dimanche, l'entreprise spécialisée dans le recyclage des métaux a été la proie d'un violent incendie. Heureusement, il n'y a aucune victime, mais 1.500 tonnes de matières ont brûlé entraînant des flammes de plusieurs mètres de haut et des panaches de fumée noire.

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Les premiers relevés effectués par le Sdis ce dimanche, grâce au véhicule d'intervention en risques technologiques se sont montrés rassurants. Il n'y a "pas d'inquiétudes majeures" pour la santé confirme ce lundi la Dréal, la Direction régionale de l'environnement, qui a également effectué des relevés dans l'air.

L'air et l'eau sous surveillance

La Dréal surveille aussi l'eau utilisée pour éteindre le sinistre explique Benoit Rouget, responsable de l'unité départementale de la Dréal en Haute-Vienne : "Les eaux qui ont servi pour éteindre l'incendie peuvent être polluées par les métaux et les résidus de combustion. Donc, sur ce genre de site est prescrit un bac, un bassin, de grand volume pour permettre de collecter toutes les eaux d'extinction. Là c'est enclenché et ça nous permet de faire des analyses avant de statuer si elles peuvent retourner au milieu naturel ou si elles doivent aller dans des installations de traitement de déchets."

"Aujourd'hui, il n'y a eu aucun rejet d'eau d'extinction susceptible d'être polluée dans le milieu naturel", rajoute Benoit Rouget, "sachant qu'a été mis en place en plus, pour être sûr qu'aucun volume aille dans l'environnement, ont été mises en place des rotations de camions, qui ont prélevé des eaux d'extinction pour venir les stocker sur Limoges, dans une entreprise spécialisée".

Quelle origine ?

Désormais, la Dréal attend de l'exploitant qu'il produise "un rapport d'accident" pour essayer d'identifier les causes de l'incendie : nature des déchets stockés, les interventions sur ce stock de déchets les jours précédents ? Pour ensuite imaginer de "nouvelles prescriptions" afin éviter la survenue d'un nouvel incendie de ce genre.

Concernant l'origine du sinistre, "rien n'explique" pour l'instant le départ de l'incendie précise le parquet de Limoges.

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