"Des perquisitions administratives en cours" en Dordogne dit le préfet sur France Bleu Périgord

Des perquisitions administratives ont eu lieu ce matin en Dordogne et cela dans le cadre de l'état d'urgence décrété au niveau national. Trois perquisitions ont eu lieu sur Périgueux et Sarlat à 7h du matin. Il s'agissait de contrôler des locaux où logeraient des individus pouvant faire l'objet d'une fiche de renseignement S. Des individus pas forcément terroristes, mais pouvant être proches des milieux islamistes ou qui ont pu faire la promotion du djihadisme.

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"Nous avons perquisitionné les locaux, il n'y a pas de risque particulier, mais des individus qui peuvent constituer une menace pour l'ordre public, nous appliquons le principe de précaution" dit le préfet

Il n'y a pas eu d'interpellations, mais simplement un homme découvert en situation irrégulière, et qui sera renvoyé dans son pays, le Maroc. 

Enfin, aucune assignation à résidence n'a été décidée en Périgord dit le préfet. Quant aux individus fichés S, le préfet n'a pas voulu révéler le nombre de personnes qui font l'objet de cette fiche de surveillance en Périgord.

Le préfet de la Dordogne annonce aussi une sécurité très renforcée dans les lieux publics de Dordogne. Plus de policiers et gendarmes dans les gares, et les aéroports. Des contrôles douaniers beaucoup plus fréquents aussi sur les routes. Des ouvertures de coffres notamment.

"'Nous avons atteint un  excellent niveau de mobilisation" dit Christophe Bay

Plus de 100 policiers et 200 gendarmes sont mobilisés en Périgord au quotidien.  "On a atteint avec nos effectifs périgourdins un excellent niveau de mobilisation" dit le préfet. Il a quand même fait part de ses besoins en renfort, notamment militaire au préfet de région: "de l'ordre d'une section, environ 30 hommes".

Et le préfet a prévenu: pas question d'annuler des manifestations. "Il faut vivre comme d'habitude" dit-il.

Enfin il précise que les sorties scolaires sont suspendues jusqu'à dimanche, le 22 novembre.