EN IMAGES - Créteil : un mort et huit blessés dans l'incendie d'un bâtiment jouxtant l'hôpital Henri-Mondor

Des flammes impressionnantes. Dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 août, un important incendie s'est déclaré sur plusieurs étages d'un immeuble tout proche de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), a appris France Bleu Paris auprès des pompiers. 

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Le feu a démarré vers 23 heures dans un bâtiment hébergeant des personnes qui travaillent à l'hôpital, notamment des élèves-infirmiers, ainsi que des logements sociaux. On dénombre un mort et huit blessés, dont quatre pompiers, deux parmi eux le sont grièvement.

L'origine de l'incendie est pour le moment encore inconnue, même si les premiers éléments laissent à penser qu'il s'agirait d'un accident domestique. Le feu, démarré du sixième étage, s'est étendu sur les dix niveaux du bâtiment, sur la totalité de la cage d'escalier.

Vers 1 heure du matin, la centaine de pompiers engagés étaient "maîtres du feu" et "en passe" d'éteindre l'incendie, ce qui fut fait peu de temps après. Les pompiers ont réussi à sauver les habitants de la barre d'immeuble bloqués par les fumées et les flammes, tout en empêchant la propagation de l'incendie au-delà de la cage d'escalier.

Une personne est décédée, deux pompiers gravement blessés

Malheureusement, une fois sur place, les pompiers ont découvert le corps inanimé d'une femme, probablement intoxiquée. Elle est décédée. Deux pompiers ont été gravement blessés en intervention. Leurs jours ne sont pas en danger. Six autres personnes ont été blessées.

L'activité de l'hôpital Henri-Mondor n'a pas été impactée, et ce dernier n'a pas non plus été évacué. Une vingtaine de résidents de l'immeuble en feu ont été évacués vers le centre hospitalier. Les pompiers ont effectué une dizaine de sauvetages. Le laboratoire central de la préfecture de police de Paris est sur place pour effectuer les premières constatations.

Depuis 4h20, certains résidents peuvent accéder à leur logement pour récupérer leurs affaires. Beaucoup, sous leur couverture de survie, sont très choqués de ce qui vient d'arriver et ne souhaitent pas s'exprimer au micro. "Je n'ai même pas le cœur à manger, confie l'une d'elle à une autre sinistrée. Je suis traumatisé par les cris des gens."