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"C'est une guérilla urbaine" : à Marseille le président de l'union patronale demande un couvre-feu à 20h

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Après une deuxième nuit de violences à Marseille, le président de l'Union Patronale des Bouches-du-Rhône (UPE13) dénonce une "guerilla urbaine" et demande sur France Bleu Provence un couvre-feu à partir de 20h à Marseille.

Philippe Korcia, président de l'UPE13 Philippe Korcia, président de l'UPE13
Philippe Korcia, président de l'UPE13 © Maxppp - David Rossi

Philippe Korcia est choqué est en colère. Choqué, quand le président de de l'Union Patronale des Bouches-du-Rhône (UPE13) découvre les dégâts après la deuxième nuit de violences urbaines à Marseille : des dizaines de commerces pillés, saccagés et du matériel brûlé. La CCi annonce 500 magasins vandalisés, et Philippe Korcia évoque sur France Bleu Provence des "centaines de milliers d'euros de dégâts".

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"C'est la guerre civile (...) on est en train de nous détruire et de nous piller"

"Nous sommes en train de vivre une catastrophe que nous n'avons jamais vécu à Marseille, c'est une guérilla urbaine, c'est la guerre civile, ça suffit ! Je passe mon temps à calmer les commerçants et les chefs d'entreprises qui me disent qu'ils ne peuvent plus supporter ça (...) on est train de nous détruire et de nous piller". En colère aussi, le président de l'UPE13 affirme que certains commerçants lui demandent s'il faut "se défendre par nous-mêmes" ?

Il demande un couvre-feu et des blindés de la gendarmerie à l'entrée de Marseille

Philippe Korcia explique avoir rencontré la préfète de police des Bouches-du-Rhône ce samedi matin, à laquelle il a demandé un couvre-feu à 20h ce samedi soir à Marseille et une fin des transports en commun à partir de 18h, ainsi que l'installation "des blindés de la gendarmerie à l'entrée de Marseille".

Pour l'instant, l'arrêt des transports a été annoncé à 19h pour la deuxième journée consécutive, mais aucune décision n'a été prise sur un couvre-feu. Pour Philippe Korcia "il faut aller vite, sinon ça va dégénérer". Le patron de l'UPE13 affirme que les récentes violences ne traduisent pas "une fracture sociale car à Marseille on est dans la cohésion sociale, aujourd'hui il se passe quelque chose d'incontrôlable". "Il va falloir trouver vite des solutions car on ne va pas pouvoir rester très calme".

Par ailleurs, la CCI met en place un numéro d'urgence pour les commerces qui auraient besoin d'être mis en sécurité.

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