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Belfort : un homme de 28 ans en détention provisoire pour le viol d'une Belfortaine

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Un homme de 28 ans résidant à Belfort a été mis en examen ce jeudi pour le viol d'une Belfortaine dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 mars, après une soirée passée ensemble à Montbéliard.

Tribunal correctionnel de Montbéliard Tribunal correctionnel de Montbéliard
Tribunal correctionnel de Montbéliard © Radio France - Christophe Beck

Un Belfortain âgé de 28 ans est en détention provisoire depuis jeudi 21 mars. Il a été mis en examen pour le viol d'une femme dans la nuit de lundi à mardi après une soirée à Montbéliard. L'homme devait comparaître pour violences conjugales le mardi. L'affaire est confiée au parquet de Montbéliard.

Rapport sexuel imposé

Ces deux Belfortains se rencontrent à Montbéliard lundi soir. Ils passent la soirée ensemble puis décident de rentrer à Belfort en train. Au cours de la soirée, ils consomment de l'alcool. Ils continuent dans la cité du Lion après avoir acheté une bouteille dans une supérette. L'homme propose à la femme, d'une quarantaine d'années, de venir à son domicile, elle accepte. "C'est là que les choses dégénèrent", raconte le procureur de la République de Montbéliard, Paul-Édouard Lallois. Une fois chez lui, l'individu ferme la porte à clé et impose un rapport sexuel sur le canapé. La Belfortaine a expliqué après coup qu'après avoir refusé, elle a fini par céder sous la contrainte, détaille le procureur.

Interpellé le jour où il doit passer devant le tribunal

L'homme la laisse repartir vers 3h du matin. En sortant dans la rue, elle tombe sur une patrouille de police, raconte ce qu'elle a vécu et donne toutes les informations qu'elle a sur l'individu, notamment que ce dernier est censé comparaître le jour-même pour une affaire de violences conjugales. Les policiers transmettent ces indications au parquet qui établit directement un lien avec le dossier et identifie le domicile de l'individu. Les policiers s'y rendent dans le courant de la matinée pour l'interpeller.

Examen médical accablant

Au cours de sa garde-à-vue, le Belfortain dit que le rapport sexuel était consenti et qu'à aucun moment la femme ne s'est opposée. Pourtant, l'examen médical fait état de traces d'hématomes sur les membres de la quadragénaire "et au niveau gynécologique, il y a également des traces qui laissent entendre un rapport sexuel pas si consenti que cela", relate Paul-Édouard Lallois.

Le parquet de Belfort a communiqué la procédure jeudi au parquet de Montbéliard, qui a ouvert une information judiciaire. D'autres investigations vont avoir lieu.

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