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Azay-sur-Cher : victime de malfaçons, un couple doit tout de même rembourser 91.000 euros

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Ce couple d'Azay-sur-Cher est victime de malfaçons dans l'aménagement des combles de sa maison. Mais après une procédure judiciaire, c'est lui qui doit rembourser deux entreprises, à hauteur de 91.000 euros.

Sylvie et Philippe Gadin ont dû refaire faire des travaux dans leur maison, après les malfaçons constatées. Sylvie et Philippe Gadin ont dû refaire faire des travaux dans leur maison, après les malfaçons constatées.
Sylvie et Philippe Gadin ont dû refaire faire des travaux dans leur maison, après les malfaçons constatées. - Sylvie et Philippe Gadin

Les travaux ont viré au cauchemar pour ce couple d'Azay-sur-Cher. En 2009, Sylvie et Philippe Gadin font appel à un charpentier pour réaménager les combles de leur maison. Mais très vite, ils remarquent des malfaçons. "On a des fissures au niveau du plafond, avec le poids du plancher, tout s'est affaissé", explique Sylvie. 

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Coup de théâtre dans les procédures judiciaires

Le couple porte alors plainte et gagne le procès en première instance : le charpentier, son assureur et le fournisseur de bois sont reconnus coupables et versent solidairement 88.000 euros aux Azayens, somme qu'ils utilisent pour réhabiliter leur maison. 

Mais la procédure judiciaire ne s'arrête pas là. L'assureur et le fournisseur font appel et les juges estiment que seule l'entreprise de charpente est responsable des malfaçons. "L'assureur a plaidé que le charpentier n'était pas assuré pour la transformation de charpente. Et le fournisseur a fait jouer le manque d'exhaustivité des expertises sur le bois", soupire Sylvie. 

"De victimes, on est passé à coupables"

Résultat, les deux entreprises doivent être remboursées, sauf que le charpentier est en liquidation judiciaire et non-solvable. "C'est à nous de payer. On doit 91.000 euros avec les intérêts". L'arrêt de la Cour de cassation, rendu le 14 janvier 2021, confirme la décision en appel. 

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Malgré tout, le couple ne veut rien lâcher. "Il faut se battre parce que ce n'est pas normal. On n'a pas à donner cet argent. De victimes, on est passé à coupables. Il devrait y avoir des fonds de garantie", interpelle Sylvie. Le couple pense saisir la Cour européenne des droits de l'homme. Mais en attendant, il a lancé une cagnotte en ligne pour l'aider à rembourser la somme nécessaire. 

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