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Attaque au couteau à Arras : un rassemblement d'enseignants organisé samedi matin à Perpignan

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Après l'attaque ayant couté la vie à un professeur dans un lycée d'Arras ce vendredi, les enseignants catalans sont appelés à se rassembler samedi matin devant la préfecture des Pyrénées-Orientales.

En 2020, 2500 personnes s'étaient réunies devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales pour rendre hommage à Samuel Paty (image d'archive) En 2020, 2500 personnes s'étaient réunies devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales pour rendre hommage à Samuel Paty (image d'archive)
En 2020, 2500 personnes s'étaient réunies devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales pour rendre hommage à Samuel Paty (image d'archive) © Radio France - Xavier Ponroy

La communauté enseignante est en état de choc ce vendredi après l'attaque terroriste dans le lycée de la cité scolaire Gambetta-Carnot à Arras ce vendredi matin. Un professeur de français est mort et deux autres personnes, un professeur et un agent technique, ont été gravement blessées. L'assaillant est un ancien élève de l'établissement. Fiché S il a été interpellé, au total huit personnes sont en garde à vue ce vendredi soir.

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Dans les Pyrénées-Orientales, un hommage est organisé samedi matin, à 11h tous les enseignants du département sont appelés à se rassembler devant la préfecture du département pour rendre hommage à leur collègue.

"C'est encore une fois un professeur qui tombe dans le cadre de ses fonctions"

Christopher Pereira, secrétaire départemental du syndicat Sud-Solidaire et professeur d'histoire-géographie au collège Madame de Sévigné à Perpignan, se dit sidéré suite à l'annonce de l'attaque. Trois ans après l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine, en région parisienne, il se demande "qu'est-ce que l'école n'a pas réussi à faire pour ses élèves qui se retourne contre elle ?"

Chez Romain Martignoles, secrétaire du SNEC CFTC professeur d'histoire-géographie au lycée Bon Secours à Perpignan la sidération a rapidement laissé place à la colère : "c'est encore une fois, un professeur qui tombe dans le cadre de ses fonctions. Le fait que ce genre d'actes puisse être perpétré, déjà en soit, ce n'est pas compréhensible, mais ça l'est encore moins dans le cadre d'un lieu préservé comme l'est l'école."

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