Passer au contenu
Publicité

L'avenir de l'ancien site Alpine Aluminium d'Annecy devant la Cour d'appel de Chambéry

Par

L'avocate générale de la Cour d'appel de Chambéry a demandé ce jeudi la confirmation du jugement rendu par le tribunal de commerce d'Annecy, soit l'annulation de la vente en décembre 2019 de la SCOP Alpine Aluminium d'Annecy aux groupes industriels Samfy Invest et Industry.

En attendant que son horizon s'éclaircisse, l'ancien site de la SCOP Alpine Aluminium a retrouvé son nom originel des Forges de Cran En attendant que son horizon s'éclaircisse, l'ancien site de la SCOP Alpine Aluminium a retrouvé son nom originel des Forges de Cran
En attendant que son horizon s'éclaircisse, l'ancien site de la SCOP Alpine Aluminium a retrouvé son nom originel des Forges de Cran © Radio France - Marie AMELINE

Le procès en appel de la demande d'annulation de la cession de la SCOP Alpine Aluminium d'Annecy aux groupes industriels Samfy Invest et Industry s'est déroulé ce jeudi au palais de justice de Chambéry. L'audience a duré trois heures au terme desquelles la procureure générale a demandé la confirmation du jugement du Tribunal de Commerce d'Annecy du 30 septembre 2022 , soit l'annulation de la cession de la SCOP Alpine Aluminium aux deux industriels français Alain Samson et Franck Supplisson.

Publicité

Dans la salle, un seul des deux repreneurs, Alain Samson, le PDG de Samfy Invest était présent. Son partenaire et pilote depuis trois ans du plan de reprise de l'usine d'aluminium de Cran-Gevrier, Franck Supplisson, était absent, comme il l'était déjà lors de l'audience en première instance devant le tribunal de commerce d'Annecy le 30 septembre 2022. Franck Supplisson, personnage central de ce dossier, mis en examen il y a cinq jours pour "Faux est escroquerie au jugement". Des accusations que conteste l'intéressé.

Une mise en scène du parquet

C'est dans ce contexte tendu que s'est tenu le procès en appel . L'avocat parisien des repreneurs, Me Journe, dénonçant  en ouverture d'audience "une mise en scène du Parquet qui rend public par voie de communiqué la mise en examen de mon client cinq jours avant cette audience". Sur le fond de la procédure, sur le respect ou non des engagements, pris en décembre 2019 par les repreneurs, principalement en matière de maintien et de création d'emplois (49 emplois conservés de la SCOP et une centaine créés sous 4 ans, soit fin 2023) , de relance de l'activité industrielle de production et transformation d'aluminium, chaque partie a de nouveau explicité ses arguments, consignés par écrit.

Les repreneurs ont mis en avant "_un état catastrophique du site qu'ils ne soupçonnaient pa_s et qui  leur a déjà coûté 4 millions d'euros en dépollution". Ce à quoi l'avocate de l'ancien président de la SCOP et des anciens salariés-actionnaires, Marjorie Berruex, a répliqué "qu'il n'y a pas eu tromperie sur la marchandise mais que ce qui vous intéressait c'était les 8 hectares de terrain et pas l'activité". Comme en première instance, les requérants ont demandé un "délai de 18 mois pour "continuer ce que l'on a commencé". Ce à quoi la Procureure générale a rétorqué: "vous avez eu trois ans et vous n'avez rien fait" avant de demander à la Cour de confirmer l'annulation de la vente.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined