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Alsace : mais qui vole des légumes chez les maraîchers du secteur d'Obernai ?

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Deux importants vols de plants de légumes ont été rapportés en moins de huit jours chez les maraîchers du secteur d'Obernai, dans le Bas-Rhin. La gendarmerie a ouvert une enquête

Maurice Meyer, maraîcher bio à Valff s'est fait voler des aubergines, des concombres et des courgettes Maurice Meyer, maraîcher bio à Valff s'est fait voler des aubergines, des concombres et des courgettes
Maurice Meyer, maraîcher bio à Valff s'est fait voler des aubergines, des concombres et des courgettes © Radio France - Antoine Balandra

Mais qui vole les légumes des maraîchers du secteur d'Obernai ? La gendarmerie a en tout cas ouvert une enquête après deux vols très inhabituels. D'abord il y a une grosse semaine, 500 plants de tomates ont été dérobés à la ferme Maurer à Dorlisheim pour un préjudice estimé à 5.000 euros.

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Et puis ce dimanche c'est un maraîcher de Valff, Maurice Meyer, de la ferme Saint-Blaise, qui a vu disparaître des plantations entières de courgettes, d'aubergines ou de concombres bio.

Les voleurs ont soigneusement choisi les plantations qu'ils souhaitaient emporter. Un travail méthodique. Résultat : des rangées entières désormais vides de toute culture.

"On avait deux lignes d'aubergines, 240 plants plantés il y a plus d'un mois, c'est ça qui est parti et qui aurait dû entrer en production à partir du mois de juin", explique, dépité, le maraîcher. 

Les voleurs ont méticuleusement volé les plants d'aubergines de la ferme Saint Blaise
Les voleurs ont méticuleusement volé les plants d'aubergines de la ferme Saint Blaise © Radio France - Antoine Balandra

Les voleurs ont ensuite changé de tunnel. "Il y avait aussi des concombres et des courgettes. On estime à 80 plants de courgettes et une centaine de plants de concombres. Il n'y en aura sans doute plus avant le mois de juillet" dit Maurice Meyer. 

Les voleurs ont aussi emporté les cagettes situées aux alentours. Et une centaine de kilos d'engrais. Un travail si méticuleux que le vol semble réalisé par de fins connaisseurs de ce genre de culture. En partant, ils n'ont laissé aucun indice aucune trace de pneu.

En revanche le maraîcher se retrouve avec un manque à gagner de 6 à 7.000 euros. 

"Le gros souci, c'est la perte de temps et la perte de production or nous sommes en vente directe à 80% donc on n'aura pas d'aubergines ou de courgettes à proposer à nos clients" déplore Maurice Meyer. 

Ce genre de vol est très inhabituel reconnaît la gendarmerie. La gendarmerie promet désormais d'intensifier ses patrouilles autour des exploitations du secteur.

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