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Un loup abattu en Corrèze

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Un loup a été abattu dans la nuit de jeudi à vendredi en Corrèze, à Tarnac, sur le plateau de Millevaches. L'animal a été tué par des lieutenants de louveterie dans le cadre d'une opération de tir de défense simple autorisée par la préfecture, autour d'un troupeau d'ovins protégé.

L'animal a été tué dans la nuit du 11 au 12 mai par des lieutenants de louveterie dans le cadre d'une opération de tir de défense simple autorisée par la préfecture L'animal a été tué dans la nuit du 11 au 12 mai par des lieutenants de louveterie dans le cadre d'une opération de tir de défense simple autorisée par la préfecture
L'animal a été tué dans la nuit du 11 au 12 mai par des lieutenants de louveterie dans le cadre d'une opération de tir de défense simple autorisée par la préfecture © Radio France - Lisa Melia

La présence d'un loup en Corrèze est avérée depuis le début de l'année, principalement sur le plateau de Millevaches. C'est dans ce secteur justement, sur la commune de Tarnac, qu'un animal a été abattu dans la nuit du 11 au 12 mai indique la préfecture de la Corrèze dans un communiqué.

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L'animal a été tué par un binôme de lieutenants de louveterie dans le cadre d'une opération de tir de défense simple autorisée par le préfet, autour d'un troupeau d'ovins protégé. Le cadavre a été récupéré par l'OFB (l'Office Français de la Biodiversité) pour être autopsié et ainsi déterminer son profil génétique.

50 attaques de troupeaux depuis fin 2021

L'OFB recense 50 attaques de troupeaux domestiques en Corrèze depuis fin 2021, date de la réapparition du loup dans le département. A la demande des éleveurs, le préfet de la Corrèze a signé 15 arrêtés autorisant des tirs de défense. Les lieutenants de louveterie ont consacré plus de 400 heures à la surveillance de troupeaux lors d'opérations nocturnes.

Les éleveurs soulagés

Cela faisait deux ans, depuis que la présence du loup est avérée en Corrèze, que les éleveurs attendaient cette première victoire contre le loup qui jusqu'à présent avait déjoué tous les efforts déployés contre lui. Ce premier loup abattu est donc la preuve que la  "lutte n'est pas vaine" se réjouit Tony Cornelissen, président de la Chambre d'agriculture. "C'est pas tenable d'arriver le matin et de trouver ses animaux égorgés" explique Marie-France Forest éleveurs à Saint-Setiers qui salue "un premier pas". Cette première victoire montre ainsi que la régulation est possible et que du coup l'élevage a encore de l'avenir notamment sur le plateau de Millevaches où "des éleveurs seraient près de renoncer à cause entre autres du loup" souligne Tony Cornelissen

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