Un Limougeaud au cœur du cyclone Belal à La Réunion

Même à travers le téléphone, on entend le vent souffler. Avec le passage du cyclone Belal à La Réunion, Karim Admete, ne peut que constater les dégâts, "des arbres arrachés devant moi, quelques branches également […] et pas mal de voitures embarquées", décrit ce Limougeaud. Les habitants restent confinés ce lundi soir et l'île reste en alerte rouge. L'ouragan a fait un mort, 130.000 foyers sont privés d'eau courante et 150.000 d'électricité.

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Contraint de rejoindre un centre d'hébergement avec son bébé

Parti en vacances dans sa famille il a du quitter la maison de ses parents de Saint-Gilles-les-Bains à cause de la montée des eaux. Tous sont donc partis dans le centre d'hébergement le plus proche. "Étant donné qu'on était avec le bébé, on a été pris un peu de panique", ajoute Karim. Pourtant il a déjà vécu ce type d'évènement avec ses parents, mais avec un enfant, "on ne le vit pas de la même façon".

Forcément le sommeil a été difficile à trouver avec le vent. Le Limougeaud a fait des réserves de nourriture et de matériel pour tenir plusieurs jours en cas de retour du cyclone, qui sont "toujours imprévisibles".  Ce lundi soir, La Réunion est toujours en alerte rouge.

Une solidarité pour passer ses heures difficiles

Seule éclaircie dans l'épreuve, la solidarité, "il y a pas mal d'entraide pour passer un moment en groupe plutôt que seul". Même chose pour les courses poursuit Karim, "dès qu'on a besoin de quelque chose, on va souvent voir les voisins". Une solidarité qui va se poursuivre dans les heures qui viennent, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin annonce l'arrivée de 150 renforts (gendarmes, personnes de la sécurité civile ou encore des agents d'Enedis) pour prêter main forte aux sinistrés.