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Pesticides : une décision européenne "désastreuse pour nos abeilles" selon cet apiculteur de Charente-Maritime

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À son tour, la Commission européenne annonce, ce mardi 6 février, faire machine arrière sur son plan de réduction des pesticides. Une décision désastreuse pour les apiculteurs, selon le syndicat apicole de Charente-Maritime.

Le syndicat apicole de Charente-Maritime dénonce une décision dangereuse pour les abeilles et les insectes notamment. (photo d'illustration) Le syndicat apicole de Charente-Maritime dénonce une décision dangereuse pour les abeilles et les insectes notamment. (photo d'illustration)
Le syndicat apicole de Charente-Maritime dénonce une décision dangereuse pour les abeilles et les insectes notamment. (photo d'illustration) © Radio France - Karine Decalf

C'est au tour de l'Europe de reculer sur la réduction des pesticides. La présidente de la Commission européenne a annoncé, ce mardi 6 février, le retrait d'un texte visant à réduire de moitié leur usage d'ici à 2030. Un nouveau geste de Bruxelles envers les agriculteurs en colère. Ils dénoncent depuis des semaines des normes écologiques jugées excessives et ont manifesté ce mardi devant le Parlement européen à Strasbourg.

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Baisse de 20 à 30% des cheptels d'abeilles

Après la mise en pause par le gouvernement français du plan de réduction des pesticides EcoPhyto, c'est à nouveau un très mauvais signal pour Christian Giraudet, président du Syndicat Apicole de Charente-Maritime. "Ben voyons, continuons à en balancer partout, c'est tellement bon pour la santé ! ironise cet apiculteur à Charron. À chaque fois qu'on obtient une interdiction, une dérogation s'ensuit. On l'a vu par exemple pour les betteraves et les néonicotinoïdes. Les plus touchés dans tout ça sont les apiculteurs. Les cheptels d'abeilles s'effondrent sans arrêt : tous les ans, ils diminuent de 20 à 30%. Donc pendant la saison, tous nos efforts sont consacrés à remplacer notre cheptel. Et pendant ce temps-là, on ne produit pas. Je suis désolé pour l'apiculture, pour les insectes, et vraisemblablement aussi pour la santé humaine. Cette décision est désastreuse."

En revanche, le syndicat s'accorde sur au moins un point avec les agriculteurs : la concurrence étrangère déloyale, avec des "miels qui n'en sont pas vraiment à des prix dérisoires, un ou deux euros le kilo", soupire le président.

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