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Le trou de la rue de Vesoul à Besançon va nécessiter encore trois mois de travaux avant un retour à la circulation

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Le remblaiement du trou de la rue de Vesoul pourrait durer encore 12 semaines. Le département du Doubs, maitre d'ouvrage, ne prévoit pas de retour à la circulation avant le début de l'été. Mais depuis l'effondrement de la chaussée, le 25 février 2024, aucun réseau urbain n'a été coupé.

Grégoire Durant, chef du service territorial d'aménagement, suit au quotidien l'évolution des travaux depuis l'effondrement de la rue de Vesoul à Besançon Grégoire Durant, chef du service territorial d'aménagement, suit au quotidien l'évolution des travaux depuis l'effondrement de la rue de Vesoul à Besançon
Grégoire Durant, chef du service territorial d'aménagement, suit au quotidien l'évolution des travaux depuis l'effondrement de la rue de Vesoul à Besançon © Radio France - Claude Bruillot

Un mois et demi après l'apparition accidentelle du trou de la rue de Vesoul à Besançon, un calendrier de retour à la normale a été présenté par le département du Doubs. Florence Rogeboz, vice-présidente de la collectivité en charge des mobilités et des infrastructures a rappelé que tous les efforts étaient entrepris pour éviter que les commerçants ne soient obligés de cesser leurs activités.

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Ce pari doit être tenu jusqu'à la fin des travaux de remblaiement : "Le plus difficile c'est de coordonner les ouvrages qui concernent plusieurs opérateurs à la fois. Parfois ces travaux ne pourront pas être réalisés de façon concomitante."

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"Il nous faut placer des remblais suffisamment imposants"

De son côté, Grégoire Durant, le chef du service territorial d'aménagement, a rappelé lui qu'il était essentiel de ménager un passage en sous-sol pour l'écoulement des eaux, mais que cet impératif devait s'accompagner d'autres précautions : "Il nous faut placer des remblais suffisamment imposants pour que l'eau puisse à la fois circuler et ne pas venir déstructurer l'assise de la chaussée."

Un chantier d'autant plus technique qu'il doit permettre aux différents opérateurs de réinstaller leurs réseaux en sous-sol en toute sécurité, sans interrompre leurs prestations. Les riverains de la rue de Vesoul à Besançon, regroupés en association depuis l'effondrement, vont devoir encore s'armer de patience. Le département du Doubs, lui, commence à faire les comptes : les travaux en question devraient coûter plusieurs centaines de milliers d'euros à la collectivité.

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