Il reste encore des champignons dans la forêt de Mormal, la saison se termine doucement

Avec les années Pierre a le coup d'œil, cèpes, girolles, trompettes de la mort, il sait sous quel arbre, au bord de quel chemin chercher, il est tombé dedans tout gamin "tous les oncles partaient aux champignons, ils m'ont tout appris, et donner le plaisir d'aller dans la forêt".

ⓘ Publicité

ll garde précieusement les coins à champignons de sa famille, et avec le temps il en balise aussi de nouveaux en faisant notamment des marques sur les arbres, "des yeux pour me repérer quand je suis sur un chemin".

Pour l'aider dans ses cueillettes, un couteau à champignons avec une lame courbe, un panier en osier mais aussi un bâton pour soulever les ronces. Ce n'est plus les festins du début de saison, mais il reste encore quelques cèpes et pieds de mouton.

Des champignons qui sont arrivés très tôt cette année, fin juillet, du jamais vu pour ce passionné, qui explique cette précocité par les fortes pluies du mois de juillet.

Avec du beurre et du persil, jusque dans la fondue savoyarde

Cet amoureux de la nature fait très attention à ce qu'il cueille, pas question de prendre des risques, s'il prend un champignon qu'il ne connait pas c'est avec des gants et il ne les mélange pas dans le même panier pour éviter les intoxications. En cas de doute il faut consulter un pharmacien rappelle t'il.

Il fait aussi très attention à la cuisson "les cèpes, 2/3, 5 minutes vous pouvez les manger un pied de mouton ou une girolle c'est minimum un quart d'heure, 20 minutes".

Pierre les cuisine essentiellement en poêlée avec beurre et persil, et il en congèle même pour les mettre dans les fondues savoyardes "je vous assure que c'est un délice" , autre délice,  les cèpes en carpaccio crus "avec du gros sel, une huile de noisette ou de pistaches".