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Gourette : les copropriétaires estiment que la fermeture des parkings du Valentin ne devrait pas avoir lieu

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Alors que la commission de sécurité a demandé la fermeture des parkings du Valentin à Gourette, un syndicat de copropriété produit deux documents qui pourraient remettre en cause cette décision.

Le parking du Valentin se trouve en plein cœur de la station de Gourette. Le parking du Valentin se trouve en plein cœur de la station de Gourette.
Le parking du Valentin se trouve en plein cœur de la station de Gourette. © Radio France - Mathias Kern

Les parkings du Valentin à Gourette pourraient finalement rester ouverts. Le 12 octobre dernier, la commission de sécurité, appelée à statuer sur la solidité de ce bâtiment, qui abrite plus de 1000 places de parking en plein cœur de la station de ski, avait rendu un avis négatif, synonyme de fermeture. Quelques jours plus tard, un des syndicats secondaires des copropriétaires dénonce cette décision. 

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Le syndic affirme pouvoir garantir la solidité du complexe

Thierry Loustaunau, membre du syndic, assure avoir en sa possession les garanties de solidité. "Il y a d'un côté, un bureau d'études structures qui a travaillé à garantir la solidité de l'ensemble pour une durée minimum de trois ans. Et nous avons un bureau de contrôle qui garantit effectivement qu'il est possible moyennant les modalités requises, de garantir la solidité des parcs de stationnement pendant une période minimum de trois ans", explique-t-il. 

"Il s'agit de dysfonctionnements majeurs de l'Etat dans le département"

Consultés par France Bleu Béarn Bigorre, les deux documents ont été produits par les bureaux Bec et Apave. Le bureau de contrôle qui avait déjà produit un rapport y indique être en mesure d'engager sa responsabilité sous certaines conditions de surveillance de la structure. Or les deux documents ont été édités en février dernier, mais n'ont jamais été pris en compte par la commission de sécurité. Thierry Loustaunau affirme que s'il avait pu participer à la commission, il aurait pu produire ces documents et la décision aurait été toute autre. "Il a été statué d'un établissement recevant du public, sans que le représentant de cet établissement ne soit présent. Je n'ai jamais été entendu, et je considère qu'il s'agit de dysfonctionnements majeurs des services de l'Etat dans le département", ajoute-t-il. 

Une nouvelle commission ? 

Le maire d'Eaux-Bonnes Jean-Luc Braud a lui aussi pu consulter ces documents. Membre de la commission de sécurité, il avait voté pour la poursuite de l'exploitation des parkings privés et publics de cet ensemble immobilier qui se situe au pied des pistes. "Je suis tout à fait conscient qu'on a un problème de sécurité majeur, mais d'un autre côté économiquement on ne peut pas se permettre de fermer cette esplanade", indique-t-il. Pour lui, la seule solution est que la préfecture consulte ces documents, et que la commission statue à nouveau. 

Contactée, la sous-préfète indique avoir reçu ces documents. Elle assure n'avoir jamais été mise au courant de leur existence jusqu'à aujourd'hui. Et rappelle que Thierry Loustaunau n'est pas membre de cette commission de sécurité, un administrateur provisoire ayant été nommé. 

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