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Malgré la gratuité, les parkings relais de Pau restent vides

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Depuis le 1er mars, les trois parkings relais de Pau sont totalement gratuits pour tous les utilisateurs, une mesure qui n'aura pas provoqué un engouement supplémentaire pour le stationnement relais, puisque ces parkings restent désertés par les automobilistes

Le parking-relais des Stades du Hameau, où en semaine les voitures sont rares Le parking-relais des Stades du Hameau, où en semaine les voitures sont rares
Le parking-relais des Stades du Hameau, où en semaine les voitures sont rares © Radio France - Yannick Damont

Les parkings relais palois encore et toujours boudés par les automobilistes ! Rien n'y fait, malgré l'augmentation des prix des carburants, malgré la hausse des tarifs des parkings en centre-ville, les relais restent désespérément vides. La municipalité avait décidé de les rendre totalement gratuits pour recréer un engouement, mais il faut croire que ça ne prend pas. 

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La gratuité ne change rien

Il n'y a pas de chiffres précis pour évaluer en ce moment la fréquentation de ces parkings relais. Ni Catherine de Bourbon, ni celui des Stades du Hameau, ni celui des cliniques. Comme ils sont gratuits maintenant, les barrières restent levées, donc impossible de compter. Mais il suffit de passer à côté pour se rendre compte en un coup d'œil que les voitures garées en journée se comptent sur les doigts des mains

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C'est le constat que concède Nicolas Patriarche, président du syndicat Pau Béarn Pyrénées Mobilités : "Visuellement, on constate tous qu'il n'y a pas une affluence supplémentaire marquante, mais en matière d'habitudes de déplacements il faut du temps pour faire changer les comportements, et donc aujourd'hui on ne peut pas dire qu'il y ait des choses dans ce sens là très marquantes". Et de faire aussi remarquer que "pour les personnes qui prennent le bus, le parking était déjà gratuit, donc les rares nouveaux utilisateurs sont là pour d'autres raisons"

"Effet d'aubaine"

On serait, au maximum, face à un simple "effet d'aubaine" selon Nicolas Patriarche, pour les automobilistes qui auraient du mal à trouver où se garer ailleurs en ville, et qui se retrouvent sur les parkings relais. Pas de quoi remplir donc les centaines de places disponibles. Il faut du temps pour faire changer les mentalités et les mobilités dit-on, mais ce temps là n'a pas l'air près d'arriver.

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