Exercice d'alerte au tsunami ce vendredi dans les Bouches-du-Rhône et le Var

Ce vendredi matin, une notification sonore sera envoyée sur les téléphones portables des populations concernées. Aucun risque de le confondre avec une de vos nombreuses notifications : le signal est très fort et strident.

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Vous allez recevoir sur votre smartphone un message diffusé par FR-Alert avec à l'intérieur deux liens sur lesquels il faut cliquer. Le premier permettra de cartographier la réception ou non de la zone potentiellement impactée. Le second lien vous renverra vers un questionnaire "retour d'expérience" pour connaître votre avis sur ce système d'alerte.

Évaluation du système d'alerte

Dans le Gard, au Grau-du-Roi, il y aura une action de terrain avec des étudiants de l'université d'Avignon. Il s'agit de tester la chaîne d'alerte, de sensibiliser les populations du littoral sur les bons réflexes à adopter et d'évaluer les réactions de ceux qui reçoivent les alertes.

• Les préfectures demandent de ne pas contacter les forces de l'ordre ou les services de secours et de ne surtout pas relayer de fausses rumeurs sur les réseaux sociaux.
• Un message de début d’exercice et un message de fin d’exercice seront publiés sur les réseaux sociaux de la préfecture des Bouches-du-Rhône : @prefet13.

Une menace réelle

D'après l'Unesco, la probabilité d'une vague submersion en Méditerranée d'ici 30 ans dépasse les 90 %. On a recensé 36 tsunamis en France métropolitaine, dont 12 dans les Bouches-du-Rhône, la principale zone touchée.

En 1812, la mer s'est retirée du Vieux-Port, le niveau a baissé de près d’1,50 m pendant 45 minutes. Il y a 20 ans, en 2003, un séisme de magnitude 6,9 a secoué le nord de l'Algérie et provoqué des vagues de deux mètres aux Baléares. Après une enquête de terrain, on s'aperçoit que la mer a baissé d'environ un mètre dans huit ports de plaisance de la Côte d'Azur et aussi à Toulon. Ce qui précède généralement un tsunami.

Dans les Bouches-du-Rhône, 13 communes, de Cassis à Martigues en passant par Marseille, sont particulièrement exposées : très touristiques et industrialisées avec de nombreux sites classés Seveso. En cas de vague, les autorités n'auraient qu'une heure pour mettre tout le monde à l'abri : c'est la durée que mettraient les vagues pour traverser le bassin de la Méditerranée.