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Ardèche : l'été pourrait être sec malgré un début d'année "exceptionnellement pluvieux"

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Sur les quatre premiers mois de l'année, il a plu deux fois plus que d'habitude en Ardèche, selon Météo France. Mais cela n'éloigne pas forcément les risques de sécheresse. La préfecture, ce mardi, dit vouloir maintenir le nombre de contrôles et les mesures d'économie d'eau.

L'arrivée de l'orage et de la pluie sous un ciel nuageux L'arrivée de l'orage et de la pluie sous un ciel nuageux
L'arrivée de l'orage et de la pluie sous un ciel nuageux © Radio France - Florence Gotschaux

Après un été 2023 exceptionnellement sec et parfois tendu sur certains secteurs avec des restrictions drastiques, le  comité départemental de la ressource en eau avait lieu, ce mardi 30 avril, en préfecture de l'Ardèche, avec l'objectif de se projeter sur l'été 2024. Le contexte n'est pas du tout le même quand on regarde la météo du début d'année : sur les quatre premiers mois, il a plu deux fois plus que la moyenne (calculée sur la moyenne des 30 années entre 1991 et 2020).

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"On peut dire début d'année exceptionnellement pluvieux, du jamais vu depuis les années 1950, la ressource en eau est en excédent de 40%", indique Bernard Cascalès, chargé de mission Météo France pour le département de l'Ardèche. "Mais tout ça ne présage pas du reste de l'année, tempère-t-il, par exemple en 1986 on avait eu un hiver similaire et puis, finalement, le cumul des précipitations annuelles avait été dans la normale". C'est sur ces données que la préfecture de l'Ardèche se base pour maintenir une vigilance sur la consommation d'eau.

"Maintenir la sobriété sur les tous les usages de l'eau"

"Il n'y aura pas de relâchement, en tout cas notre message aujourd'hui c'est de maintenir la sobriété sur les tous les usages de l'eau", explique Sophie Elizéon, préfète de l'Ardèche. C'est pour discuter de la gestion de l'eau avec les différents acteurs (collectivités, industries, tourisme) et pour donner ses orientations que la préfète avait réuni tout le monde à Privas, ce mardi. "On prévoit au moins autant de contrôles qu'en 2023, année pourtant très sèche où 18 arrêtés de restriction avaient été pris au total", indique Jean-Pierre Graule, patron de la DDT (Direction départementale des territoires).

"Par ailleurs, les experts météo nous indiquent qu'il va faire plus chaud que la moyenne cet été, donc cela peut accentuer la pression sur la ressource en eau", ajoute Jean-Pierre Graule. En effet, l'Ardèche ne possède pas de nappes souterraines pour stocker l'eau, la situation a tendance à s'aggraver rapidement s'il s'arrête de pleuvoir.

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