Privas : pendant les vacances, des adultes aident les jeunes à réviser pour le brevet

Le brevet des collèges : certains diront peut être que "c'était plus difficile avant", ça n'en reste pas moins le premier examen à passer, et pour des élèves en difficulté une montagne à gravir. "Ma mère me met la pression, il faut que je l'ai le brevet", explique Raïhan, scolarisé au collège Bernard de Ventadour, à Privas. Il habite le quartier "Nouvel Horizon", classé en politique de la ville, et bénéficie donc d'une aide de la part du CCAS pendant ces vacances : un accompagnement pour les révisions de cet examen de fin d'année.

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Six autres jeunes scolarisés en classe de troisième et habitant le quartier se sont inscrits. "C'est du volontariat, le but c'est qu'ils y trouvent de l'intérêt, qu'ils soient présents toute la semaine pour que ça fonctionne" dit Anne-Elia Chauvin, référente du programme de réussite éducative mis en place par le CCAS. Elle remarque, année après année, que ces cours de soutien ne sont pas superflus.

Le français, bête noire des jeunes

"On a un certain nombre d'élèves en difficulté", concède-t-elle, décrivant la population mixte du quartier : une partie des parents ne maîtrise pas bien la langue française. Un an et demi après son arrivée du Yémen, Yousra parle correctement et il est ici pour progresser notamment en mathématiques : "j'aimerais devenir juge, ou institutrice, donc pour ça il faut le brevet", confie-t-elle timidement. En discutant avec ses camarades, on se rend compte que le français reste la matière la plus difficile à appréhender.

Pour tenter de les amener vers l'examen, un ancien instituteur vient bénévolement donner des cours de français. C'était ce mardi 23 avril au matin. La semaine se terminera en détente, avec la récompense : une sortie accrobranche, en espérant que la température extérieure remonte d'ici là.