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Les enseignants du Limousin se mobilisent contre le manque de remplaçants et les suppressions annoncées

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Une trentaine d'enseignants de toute l'académie de Limoges était présents devant le rectorat de Limoges ce samedi matin à l'appel de l'intersyndicale. Ils dénoncent le manque de postes et la perspectives de nouvelles suppressions à la rentrée 2024.

Les enseignants du premier degré de l'académie de Limoges dénoncent le manque de remplaçants et les suppressions de postes annoncées pour la rentrée 2024. Les enseignants du premier degré de l'académie de Limoges dénoncent le manque de remplaçants et les suppressions de postes annoncées pour la rentrée 2024.
Les enseignants du premier degré de l'académie de Limoges dénoncent le manque de remplaçants et les suppressions de postes annoncées pour la rentrée 2024. © Maxppp - Valerie Vrel

Une trentaine d'enseignants du premier degré ont manifesté ce samedi matin devant les grilles du rectorat à Limoges, selon les chiffres de la police. Une manifestation à l'appel de l'intersyndicale (FSU SNUipp, CGT Educ'action, Sgen CFET, Snudi FO, Unsa éducation, Sud éducation) pour dénoncer "25% d'absences" d'enseignants non remplacées l'an dernier, en 2022-2023, soit l'équivalent de 13 195 demi-journées de cours. Les syndicats dénoncent également le chiffre communiqué par le ministère de suppression de 1 709 postes dans les écoles en France à la rentrée 2024.

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Un manque d'enseignants et de psychologues scolaires

Cette ponction est inadmissible pour Françoise Pineaud, la secrétaire du SNUipp 19. Elle dénonce "l'érosion voire la suppression de postes d'enseignants spécialisés" ces dernières années, en particulier ceux des Rased, les réseaux d'aides spécialisés aux élèves en difficulté. "En Corrèze nous n'avons plus un seul Rased complet", ajoute-t-elle.

La responsable syndicale alerte aussi sur la situation des psychologues de l'éducation nationale dans le premier degré, selon elle "deux postes ne sont pas pourvus" dans la circonscription d'Ussel par exemple. "La prise en compte de la difficulté scolaire au sein de l'école s'est amoindrie comme peau de chagrin", conclut Françoise Pineaud.

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