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Étudiants : des partiels en distanciel, le rêve de beaucoup, la réalité de certains

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La période des partiels a commencé pour de nombreux étudiants bordelais, toutes filières confondues. Si la norme est aux examens en présentiel, selon les consignes de la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, certaines formations bien spécifiques ont opté pour le distanciel.

L'université de Bordeaux, place Pey-Berland L'université de Bordeaux, place Pey-Berland
L'université de Bordeaux, place Pey-Berland © Radio France

A l'université de Bordeaux, les partiels des différentes disciplines se déroulent en présentiel, comme le souhaitait la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, malgré la très forte propagation du virus actuelle. Cependant quelques disciplines ont imposé le distanciel à leurs étudiants. C'est le cas notamment de la formation des sciences de l'éducation et de la formation du campus Bordeaux Victoire. 

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Les partiels en distanciel sont une exception...

Cette exception est expliquée très simplement par la directrice de formation, Marthe-Aline Jutand : "Mon équipe et moi avons pris cette décision tout début décembre, bien en amont des consignes de la ministre. A l'époque, nous avons vu les cas de Covid-19 augmenter très fortement au sein des étudiants et du personnel universitaire, nous avons donc jugé plus prudent de passer les examens en distanciel." Cette modalité ne semble pas avoir posé trop de problème aux étudiants. Prévenus à l'avance du déroulement de l'épreuve sur internet, ils ont pu revoir le fonctionnement de la plateforme d'examens. 

Cette décision du comité de direction de la formation des sciences de l'enseignement est tout à fait comprise par la vice-présidente de l'université, responsable des formations, Sandrine Rui : "Les équipes pédagogiques sont les plus à même de décider des modalités d'épreuves. Elles ont fait leur choix après grande réflexion et ont jugé que pour certaines formations le distanciel était finalement le plus judicieux, mais ce n'est le cas que pour une toute petite partie des enseignements." 

... qui fait des envieux dans les autres départements de l'université 

Une toute petite partie qui fait des envieux sur les autres campus. A Pessac, Clara, étudiante en troisième année de droit, vient de terminer ses épreuves en présentiel et elle n'en garde pas un bon souvenir : "Même si on était séparé dans deux très grands amphis et qu'on était placé une chaise sur deux, entre les différents rangs, on était quand même très proches."

C'est un ressenti partagé par Naïma, étudiante en master de développement, pourtant dans une toute petite promotion : "On est seulement 30 en master mais je ne suis pas rassurée, surtout qu'avec le flou sur les épreuves de substitution, beaucoup d'étudiants covidés ont sûrement participé aux épreuves sans rien dire." 

Des sessions de substitutions ont en effet été prévues par l'université de Bordeaux pour les étudiants qui seraient dans l'incapacité de se rendre aux épreuves pour cause de Covid-19. Ces sessions se dérouleront dans les deux mois après la date initiale des examens. Les étudiants seront prévenus quinze jours avant. Mais pour s'y rendre ils devront s'inscrire en prouvant avoir été absent. Une démarche qui paraît lourde à certains d'étudiants, surtout que les modalités de ces examens de substitution sont encore en pleine réflexion. 

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