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Guerre en Ukraine : du soutien psychologique pour les étudiants ukrainiens et russophones de Bordeaux

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Les universités de Bordeaux accueillent quelques dizaines d’étudiants ukrainiens. Pour ces élèves, mais également ceux d’origine russes et biélorusses, elles ont mis en place des suivis particuliers, dès le début de la guerre.

A l'université de Bordeaux
A l'université de Bordeaux © Radio France

Dès le début des attaques russes en Ukraine, les universités de Bordeaux se sont mobilisées. Pour les quelques dizaines d'étudiants ukrainiens, mais aussi russes et biélorusses, des suivis particuliers ont été mis en place, notamment à travers des aides psychologiques et financières. 

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Pour aider leurs étudiants ukrainiens et russophones, les universités de Bordeaux ont dû être très réactives. Il a d’abord fallu les identifier : un recensement difficile puisque tous les étudiants ukrainiens ou russes de leurs campus ne sont pas forcément des étudiants en mobilité, détaille Catherine Gauthier, la vice-présidente du CA de l’université de Bordeaux et responsable de la cellule de crise Ukraine : "ils peuvent vivre à bordeaux depuis 10 ans".  Finalement à l’Université de Bordeaux se trouveraient une douzaine d’étudiants ukrainiens, contre une vingtaine a l’université de Montaigne. 

Pour eux l’Université de Bordeaux a mis en place une cellule de crise. “Nous sommes notamment très attentifs, notamment, à leur état mental, pour cela nous avons mis à leur disposition une aide psychologique avec l’espace santé de l’université” explique Catherine Gauthier. La faculté compte aussi mettre en place une aide financière afin que les étudiants “ne se retrouvent en situation de précarité”.

Rester concentré sur les études 

À l’université de Montaigne, la direction a mis en contact les étudiants slaves pour qu'ils puissent se rencontrer et se soutenir, en parallèle d'une aide psychologique. Des gestes simples mais forts pour Maria et Katherina, deux étudiantes ukrainiennes du campus de Pessac, extrêmement touchées par le soutien de l’université.Cela nous permet d’échanger et de discuter, de se raconter ce qu’on vit, ce qui est très important surtout quand on vit seule, avec nos parents qui sont loin, durant une guerre”. Un soutien qui permet aux jeunes femmes de rester focus sur leurs études. 

”Mon père m'a dit qu'il fallait que je me concentre sur mes études, qu’il fallait que je valide ma licence pour après m’inscrire en master et qu‘a la fin d d’la guerre il viendrait fêter ma réussite à Bordeaux boire du vin et manger des huîtres” explique Maria dont le père est militaire, sur le front en Ukraine. 

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