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Des lycéens viennois envoient une boîte de capteurs dans la stratosphère

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Après plusieurs mois de travail, 15 élèves de première au lycée Galilée de Vienne ont fait décoller leur ballon stratosphérique ce lundi 6 mai. Objectif : collecter un maximum de données sur cette partie de notre atmosphère, à plus de 20.000 mètres d'altitude.

Depuis le mois de novembre, 15 élèves de 1ère au lycée Galilée travaillent sur ce ballon stratosphérique bardé de capteurs. Depuis le mois de novembre, 15 élèves de 1ère au lycée Galilée travaillent sur ce ballon stratosphérique bardé de capteurs.
Depuis le mois de novembre, 15 élèves de 1ère au lycée Galilée travaillent sur ce ballon stratosphérique bardé de capteurs. © Radio France - Noémie Philippot

Leur travail s'est envolé à plus de 20.000 mètres d'altitude. 15 élèves de première Sciences techniques de Laboratoire (STL) au lycée Galilée de Vienne, en Isère, ont fait décoller un ballon stratosphérique ce lundi 6 mai. Depuis le mois de novembre, ils ont élaboré une boîte remplie de capteurs pour collecter des données dans cette partie élevée de notre atmosphère.

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C'est la deuxième fois qu'une classe du lycée se lance dans un tel projet, en partenariat avec le Centre National d'Etude Spatiales (CNES) et l'association Planète Sciences. Solène et Arnaud peaufinent les derniers détails avec enthousiasme. "Je suis en train de faire un trou dans le toit de la cabane pour laisser passer la sonde pour qu'on ait toutes les mesures" décrit l'adolescente. "L'objectif c'est de collecter plusieurs données, voir un peu la composition de la stratosphère" enchaîne son camarade. "C'est un peu de la science embarquée."

Explorer la composition de la stratosphère

CO², son, humidité... la boîte est bardée de capteurs programmés par les lycées. Accrochée à un énorme ballon gonflé à l'hélium, elle va s'envoler à plus de 20.000 mètres d'altitude. Le ballon finira par exploser sous la pression et laissera redescendre les capteurs, ralentis par un parachute. "C'est quelque chose qu'on travaille moins en cours. Là, c'est nous qui allons chercher les informations, je trouve ça bien" raconte Charlie en mettant en place le suivi du ballon en temps réel sur un ordinateur.

Ils sont accompagnés par leur professeur de physique ainsi que des aérotechniciens et de radioamateurs de l'association Planète sciences dans cette expérience. Ces derniers sont chargés de suivre en voiture le ballon grâce à un tracker pour le récupérer.

Les lycéens ont rempli la boîte de différents capteurs pour analyser la stratosphère.
Les lycéens ont rempli la boîte de différents capteurs pour analyser la stratosphère. © Radio France - Noémie Philippot

Le ballon récupéré en Haute-Savoie

Une fois la boîte bien fermée avec du scotch et accrochée au ballon, c'est le moment fatidique du décollage. 3,2,1... et c'est parti, tout se passe comme prévu. "On est grave content, ça a marché pour l'instant !" s'exclame Solène. "C'est vraiment ce qu'on aime en physique, partir de rien et arriver à avoir un ballon dans la stratosphère !"

"On verra bien si nos capteurs fonctionnent et si on peut tout récupérer, ça serait l'éclate" sourit Justine. Après son décollage vers 12H, le ballon a pu être récupéré dans un champ en Haute-Savoie, au nord-ouest d'Annecy dans l'après-midi. Les élèves découvriront dans les jours qui viennent s'ils ont pu récupérer des données et les analyseront.

Le ballon stratosphérique prêt à décoller dans la cour du lycée.
Le ballon stratosphérique prêt à décoller dans la cour du lycée. © Radio France - Noémie Philippot

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