Carte scolaire 2024 : quelles sont les classes menacées dans le département de la Somme ?

A quoi ressemblera la carte scolaire 2024 dans la Somme ? Le CDEN, le conseil départemental de l'Éducation nationale, se déroule ce jeudi 14 mars à 13h30 à Amiens. C'est lors de cette réunion que les fermetures et ouvertures de classes seront actées à la fois dans le premier degré - les écoles - et dans le second degré - les collèges. Les parents d'élèves, élus et enseignants sont appelés à se rassembler dès 12h30 devant le rectorat pour manifester. France Bleu Picardie fait le point sur les classes déjà sauvées, et celle toujours menacées.

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Six classes déjà sauvées dans les écoles de la Somme

Dans le premier degré, 52 fermetures de classes sont annoncées dans la Somme. Début février, l'inspecteur académique avait annoncé 58 suppressions : mais six classes ont été épargnées, après des négociations début février entre les syndicats enseignants et l'inspecteur académique. Il s'agit d'une classe du RPI Miannay-Cahon-Quesnoy-Le Montant dans le Vimeu ; une classe dans l'école Marcel Pagnol de Friville-Escarbotin ; une classe dans l'école de Bellancourt ; une classe dans l'école Edouard Branly de Longpré-les-Corps-Saints ; une classe dans l'école Alain Détré d'Abbeville ; une classe dans l'école Michel Ange à Amiens (classée REP +). L'inspecteur académique doit entériner cette décision ce jeudi après-midi.

52 classes toujours menacées dans les écoles, 24 dans les collèges

Les syndicats enseignants seront à la manœuvre ce jeudi pour défendre les 52 autres classes du premier degré menacées - sont concernées notamment : les écoles Albert Roze à Amiens, de Nouvion, de Moreuil, Roye, ou encore Touttencourt. Selon les représentants de professeurs, jusqu'à une demi-douzaine de classes pourraient être épargnées dès ce jeudi dans les écoles ; il pourrait ensuite y avoir quelques fermetures réexaminées, au cas par cas, d'ici début juillet.

Pendant cette réunion, le sort des 24 classes menacées sur les 50 collèges de la Somme sera aussi évoqué. Cela représente une fermeture de classe annoncée dans près de la moitié des établissements du département.

Sur cette carte scolaire 2024, la marge de manœuvre risque d'être faible redoutent les syndicats enseignants ; la faute disent leurs représentants aux 10 milliards d'euros que le gouvernement veut économiser sur les services publics

Pour mémoire, le CDEN avait été boycotté en février dernier par des parents d'élèves et des syndicats enseignants, ce qui avait entraîné son report à ce 14 mars. Entre deux, il y a eu deux semaines de vacances scolaires, durant lesquelles l'inspecteur académique a reçu pendant cette période des parents et élus qui se mobilisent contre les fermetures.