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Carte scolaire 2024 : 28 postes en moins en Corrèze et en Haute-Vienne la rentrée prochaine

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Vingt-huit postes d'enseignants vont être supprimés en Corrèze et en Haute-Vienne dès la rentrée prochaine. C'est la conséquence de la carte scolaire 2024, dévoilée ce lundi par la rectrice aux syndicats. Cela aurait pu être bien pire pour les syndicats.

Les suppressions de postes seront décidées dans les différents départements dans les semaines à venir. Les suppressions de postes seront décidées dans les différents départements dans les semaines à venir.
Les suppressions de postes seront décidées dans les différents départements dans les semaines à venir. © Radio France - Cédric Hermel

On en sait plus sur la répartition des postes d'enseignants supprimés dans le Limousin dès la rentrée prochaine : 10 en Corrèze, 18 en Haute-Vienne. C'est ce qui a été confirmé par la rectrice de l'académie de Limoges aux syndicats lors d'une réunion, ce lundi. En tout, 34 postes sont supprimés dans les trois départements de l'ancienne région Limousin, tous dans les écoles maternelles et primaires, mais huit emplois complémentaires seront créés. "Ça aurait pu être pire", souffle Marie-Mélanie Dumas, co-secrétaire départementale de Snuipp FSU en Haute-Vienne. Ça reste très loin d'être satisfaisant pour les syndicats parce que suppressions de postes = classes voire écoles fermées. Mécaniquement les classes restantes sont bondées et les conditions d'enseignement se dégradent dans tout le Limousin.

Des problèmes en cascade

Les syndicats pointent du doigt un autre problème qui pèse toujours sur les écoles : le manque de nouveaux professeurs. Il n'y a tout simplement pas assez de candidats pour devenir enseignant. L'une des conséquences devant les écoles c'est que "chaque parent sait que quand un prof est absent, c'est extrêmement rare d'avoir un remplaçant de manière systématique", rapporte Solen Marche, co-secrétaire départementale du Snuipp-FSU en Creuse, et présente à la réunion à la rectrice.

Cela donne aussi plus de 600 demi-journées qui n'ont pas été remplacées en Haute-Vienne depuis la rentrée de septembre. Des conditions de travail dégradées, alors que les syndicats estiment qu'il faudrait 57 postes supplémentaires pour être dans la normale. Désormais, il reste à déterminer les écoles qui vont pâtir de ces suppressions de postes. Ça va se passer ce mardi pour la Creuse et le 5 février prochain pour la Haute-Vienne. De son côté, le FSU appelle à une journée de mobilisation le 1er février prochain à Limoges.

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