Passer au contenu
Publicité

Près de 1.000 kilomètres à vélo : des élèves du collège André Maurois vont rallier Bischwiller à Paris

Par

Une vingtaine d'élèves du lycée André Maurois à Bischwiller parcourront neuf étapes à vélo en passant par le Luxembourg et la Belgique pour arriver à Paris, où ils seront reçus par le président du Sénat Gérard Larcher. Une aventure sportive qui renforce la solidarité et l'esprit d'équipe.

Ils seront 25 jeunes et une vingtaine d'adultes à parcourir plus de 900 kilomètres jusqu'à Paris. Ils seront 25 jeunes et une vingtaine d'adultes à parcourir plus de 900 kilomètres jusqu'à Paris.
Ils seront 25 jeunes et une vingtaine d'adultes à parcourir plus de 900 kilomètres jusqu'à Paris. © Radio France - Paola Guzzo

L'an dernier, c'était Vienne, mais année olympique oblige, leur destination de l'année sera Paris. L'association les Raideurs Fous organise des voyages scolaires au lycée André Maurois à Bischwiller depuis 1992. Un voyage scolaire hors du commun durant lequel élèves comme accompagnants voyageront exclusivement à vélo en neuf étapes jusqu'à la capitale.

Publicité

25 jeunes et une vingtaine d'adultes

Tout le monde s'active. Quelques jours avant le grand départ, c'est l'heure des derniers préparatifs. L'un après l'autre, les élèves qui participent à la grande expédition vélo passent remplir leurs caisses et déposer leur valise, prêtées par l'association. Ça foisonne, la pression monte. Chloé, 15 ans, fait partie de l'aventure : "je suis un peu stressée, on fait quand même 6 000 mètres de dénivelées sur un total de 1000 km et c'est ce que j'appréhende le plus !", glisse l'adolescente.

"Où sont les fraises tagada ?" lance, rieuse, une maman d'élève, à l'attention de son fils. Cuissard de cycliste, chaussettes de rechange, papier journal pour les chaussures, rien n'est laissé au hasard et tout est soigneusement rangé dans l'une des quatre camionnettes qui suivront le convoi. Dans la joyeuse équipée, 25 jeunes, dont cinq en situation de handicap mental qui viennent de la ville de Diemerigen.

loading

"Raideur Fou un jour, Raideur fou toujours ! "

L'an dernier, ils sont allés à Vienne. Elias 17 ans, était de l'aventure, et sera aussi de celle-ci : "c'est un voyage scolaire, mais mieux qu'en bus et en avion parce qu'on peut voir le paysage, le contact entre les gens vient tout de suite, on apprend à se connaître, il y a vraiment une super ambiance et de la solidarité !", lâche le jeune qui ne cache pas son impatience à l'idée de repartir. "Avant le premier raid, il n'était pas spécialement sportif, ça lui a vraiment donné le goût de l'effort !" raconte sa mère, qui a déboursé environ 400 euros (sans le vélo) pour qu'il puisse se lancer.

Romain, Jean-Michel Iltis et Elias en compagnie de la mascotte des Raideurs Fous.
Romain, Jean-Michel Iltis et Elias en compagnie de la mascotte des Raideurs Fous. © Radio France - Paola Guzzo

"Raideur Fou un jour, Raideur fou toujours !" lâche Houssein, qui en est même à son quatrième raid. Ancien étudiant du lycée, il est maintenant en deuxième année d'histoire à Strasbourg et participe en qualité d'accompagnateur. Ce sera par contre la toute première participation de Néïel, en seconde au lycée : "je me suis dit que j'allais essayer, si je n'aime pas je ne le fais pas, si oui, je continue. Et j'ai direct accroché ! C'est vraiment une découverte", lâche le jeune blondinet qui s'est, comme les autres, entraîné tous les mercredis depuis le début de l'année.

loading

Reçus au Sénat à l'arrivée

"On a un programme d'entraînement, on leur dit que s'ils viennent tous les mercredi, depuis le début de l'année, fin mars, début avril vous êtes prêts ! Donc Néïel, j'en suis sûr, à la fin du raid, il va me dépasser !", lâche Jean-Michel Iltis, président des Raideurs Fous et professeur d'allemand retraité, "on arrive à transmettre des valeurs, l'entraide, la solidarité, le goût de l'effort. Ça crée un esprit de groupe, c'est quelque chose de fantastique. Les gamins rentrent changés. Moi, je dis c'est Koh Lanta à l'école !".

loading

Parmi l'équipe, quelques professeurs du collège, trois mécanos et d'autres bénévoles. Certains y participent depuis 1992, lancement du premier Raid, grâce à l'idée d'un professeur d'EPS, Guy Lebrun. Ils sont déjà allés en Pologne, à Istanbul en Turquie, Prague, Rotterdam, Berlin, mais aussi Sainte-Marie de la mer ou Granville. Cette fois-ci, ce sera Paris, en passant par la Belgique et le Luxembourg, et à l'arrivée, ils seront reçus par le président du Sénat, Gérard Larcher.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined