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À Brest, Tom Laperche revient auprès des élèves sur son aventure dans l'Arkéa Ultim Challenge

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C'est sa première visite dans une école depuis son abandon dans l'Arkéa Ultim Challenge. Tom Laperche, qui participe avec François Gabart à l'opération La Course Bleue, a partagé son expérience ce mardi avec une classe de CE2 de l'école Pen Ar Streat, dans le quartier Pontanezen à Brest.

Tom Laperche raconte à ces élèves de l'école Pen Ar Streat, à Brest, le début de l'Arkéa Ultim Challenge avant son abandon forcé Tom Laperche raconte à ces élèves de l'école Pen Ar Streat, à Brest, le début de l'Arkéa Ultim Challenge avant son abandon forcé
Tom Laperche raconte à ces élèves de l'école Pen Ar Streat, à Brest, le début de l'Arkéa Ultim Challenge avant son abandon forcé © Radio France - Typhaine Morin

Aussitôt arrivé dans la classe, Tom Laperche est assailli de questions. Et la première porte sur son abandon dans l'Arkéa Ultim Challenge, cette première course en maxi-trimaran autour du monde en solitaire partie de Brest le 7 janvier dernier. Pourtant, c'est dans le cadre de l'opération La Course Bleue qu'il rend visite à ces élèves de CE2 de l'école Pen Ar Streat de Brest, ce programme pédagogique développé en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, dédié aux rôles des océans. Mais les questions préparées en classe sont nombreuses, et elles portent presque toutes sur la course qu'il a été contraint d'abandonner le 29 janvier dernier.

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Compétiteurs

"Cette expérience de course est et restera très forte pour moi et j'ai pris beaucoup, beaucoup de plaisir. Et quand les choses ne se passent pas bien, on a besoin de trouver des choses positives sur lesquelles on peut s'appuyer", explique le skipper aux enfants de la classe. L'abandon de la course de Tom Laperche suscite beaucoup de questions. "Pourquoi est-ce que le bateau n'a pas coulé ? Comment s'est cassée la coque ? Ta réaction quand tu as compris que tu ne pourrais pas repartir ?" Pendant une bonne heure, le skipper répond aux questions de la classe.

Une excellente manière de parler de l'échec, estime l'enseignante, Victoire Hébert. "Dans la classe, certains sont très compétiteurs et ont du mal à gérer la frustration quand ils perdent. Donc c'est aussi une belle chose de pouvoir montrer que malgré l'échec, on peut toujours reconstruire quelque chose et tirer quelque chose de positif. Ça leur apprend que ce n'est pas parce qu'on échoue une fois qu'on ne réussira pas derrière."

Capitaliser sur le positif

Tom Laperche profite de cette rencontre pour passer un message, celui de la passion. "C'est une chance d'avoir une passion jeune et d'avoir une envie, des projets, des rêves. Et ça aussi, ça peut leur donner des idées, quelles qu'elles soient, dans la voile ou dans d'autres secteurs", dit le skipper. Autre message : accepter la défaite. "Dans la vie, il y a des hauts et des bas et forcément, il y a encore de la déception après cet arrêt de course. Mais cette déception commence à s'effacer et il faut savoir rebondir, se projeter sur l'avenir. Il faut savoir capitaliser sur le positif pour enchaîner sur la suite."

La suite, elle s'affiche déjà. Tom Laperche s'élancera fin septembre dans le Trophée Jules Verne, le tour du monde à la voile en équipage, avec un certain François Gabart. Ils tenteront de battre le record en moins de 40 jours.

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