VIDEO : Entre 10.000 et 12.000 manifestants contre la réforme des retraites dans les rues de Tours

Au lendemain de l'interview du président de la République, et pour cette 9e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le cortège des manifestants à Tours a été une nouvelle fois conséquent. La préfecture d'Indre-et-Loire annonce 9.700 manifestants, 12.000 selon la CGT. Signe de cette nouvelle forte mobilisation, le cortège parti de la place de la Liberté a emprunté le pont Wilson. Une manifestation qui s'est déroulée une nouvelle fois dans le calme à Tours, même si une partie des manifestants a tenté de rallier la préfecture (lire plus bas).

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"Ce qui est tragique, c'est qu'il faudrait passer par la violence pour être entendu"

Dans le cortège, cette manifestant qui n'a raté aucune mobilisation mais qui vient, cette fois, pour dénoncer la méthode du gouvernement : "une procédure de vote accéléré, un vote bloqué au Sénat, un 49.3... et en plus on a un président de la République qui fait le cacou. C'est un monarque qui parle au petit peuple et ça c'est insupportable. Le mouvement des gilets jaunes a été entendu parce qu'il a été violent. Ce qui est tragique, c'est qu'il faudrait passer par la violence pour être entendu et moi je n'ai pas envie de ce pays-là. C'est triste pour notre démocratie et c'est c'est bien plus inquiétant que le projet de retraites."

Face à face tendu entre de jeunes manifestants et les forces de l'ordre près de la préfecture

Après la dispersion du cortège, entre 200 et 300 manifestants - des jeunes pour la plupart - se sont dirigés vers la préfecture mais ont été bloqués rue Buffon par les forces de l'ordre. Le face à face a duré une heure, les syndicats tentant à plusieurs reprises de convaincre les manifestants de repartir afin de ne pas déclencher d'éventuels affrontements.

Et alors que les manifestants défilaient dans les rues de Tours, les adhérents du syndicat CFE-CGC en congrès national depuis hier à Tours sont sortis de leurs salles pour manifester, avec drapeaux et banderoles devant le palais des Congrès. Leur président François Hommeril , tout juste réélu pour un troisième mandat a pris la parole et réclamé une nouvelle fois le retrait de cette réforme.