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Coupe du monde de rugby : "Toulouse a dépensé 12 millions d'euros" précise le maire Jean-Luc Moudenc

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La Coupe du monde de rugby débute ce vendredi soir avec France - Nouvelle Zélande au Stade de France. A Toulouse, il y aura cinq matches, et c'est tout un investissement a précisé le maire sur France Bleu Occitanie.

Clémnce Fulleda reçoit Jean-Luc Moudenc Clémnce Fulleda reçoit Jean-Luc Moudenc
Clémnce Fulleda reçoit Jean-Luc Moudenc © Radio France - Benjamin Bourgine

Jean-Luc Moudenc était devant la gare Matabiau de Toulouse ce vendredi matin, pour la matinale spéciale de France Bleu Occitanie, à l'occasion de l'ouverture de la coupe du monde de rugby. Le maire de Toulouse a précisé les investissements réalisés par la Métropole pour accueillir la compétition.

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France Bleu Occitanie : Est-ce que vous avez bataillé pour que Toulouse fasse partie de cet événement ?

Jean-Luc Moudenc : On a bataillé parce que l'organisation du rugby est très exigeante sur le plan technique. Donc il a fallu discuter sur les adaptations du Stadium, faire en sorte que certaines dimensions, certains travaux soient effectués. Ça a été ça la bataille. Après, sur le fait que Toulouse devait être un des sites, là, franchement, j'avais déjà à faire à des convaincus.

Justement, il y avait des inquiétudes cet été concernant l'homologation du Stadium. Tout est réglé ?

Oui, tout est réglé. Le préfet a signé également un certain nombre d'autorisations en matière de sécurité. Mais c'est vrai que tout ça est devenu compliqué sur le plan des règles, sur le plan normatif. Alors évidemment, il y a eu des inquiétudes. Mais moi, je n'étais pas inquiet parce que les questions de sécurité, on a l'habitude de les traiter. Il y en a malheureusement beaucoup. Les adaptations, les investissements complémentaires à faire, on sait faire. On a déjà reçu la Coupe du monde de rugby en 2007. Mais c'est vrai que depuis, les règles de sécurité n'ont cessé de s'alourdir.

Donc, ça a quand même coûté très cher ?

Il faut être transparent, c'est l'argent public. On consacre au total 12 millions d'euros à cette Coupe du monde. Et sur les 12 millions d'euros, vous avez grosso modo 60% de la dépense qui consiste en des travaux qu'on a effectué au Stadium. Pas uniquement des travaux pour adapter à la compétition, mais aussi des travaux qui améliorent de toute façon le Stadium et dont bénéficiera également le Toulouse Football Club.

Cinq matchs à Toulouse... On a les Blacks, mais pas les Bleus... Vous n'avez pas eu le choix sur les rencontres ?

Ah non, là, effectivement, ce n'est pas nous qui choisissons. On a cinq matchs, on n'a pas les Bleus. Mais bon, moi je rappelle quand même qu'un tiers de l'effectif de l'équipe de France est fourni par Toulouse. Donc le XV de France aura un fort accent toulousain. Voilà, c'est notre manière à nous d'être un petit peu dans tous les stades.

Est ce que vos espoirs se concrétisent déjà sur le plan économique ? Est-ce que vous avez déjà des retours des hôteliers, des sites touristiques ?

J'ai des retours des hôteliers, effectivement, avec un nombre de réservations qui n'a rien à voir avec l'habitude. On me dit que dans certains hôtels, ça peut être jusqu'à deux fois le chiffre habituel. Après, je suis très prudent là-dessus parce que mesurer de manière exacte des retombées économiques, ce n'est pas évident.

On attend quelque 50.000 supporteurs. On me dit qu'il y aurait 10.000 à 15.000 Japonais puisque le Japon est notre hôte d'honneur avec son camp de base ici. On a fait une grande réception dimanche dernier au Capitole pour recevoir comme il se doit les joueurs et dimanche on reçoit la princesse impériale qui est la présidente de la fédération japonaise de rugby. Donc on a mis les petits plats dans les grands pour les Japonais, parce que ce sont des ambassadeurs intéressants pour la destination touristique que Toulouse représente.

Vous espérez que ces supporters reviennent à Toulouse plus tard ?

L'intérêt de cet événement, c'est bien sûr la fête. C'est l'événement sportif en soi, mais dans une optique de développement, d'économie, d'emplois. C'est pour nous un coup de projecteur formidable. C'est la possibilité d'attirer un public qui ne viendrait pas s'il n'y avait pas cet événement.

Et à nous d'accueillir au mieux celles et ceux qui vont venir à Toulouse, qui vont découvrir la ville, qui aient envie de revenir et qui donnent envie à leur entourage de venir.

Il y a aussi une "fan walk" dans la ville qui part du parvis de la gare Matabiau...

On a connu des événements où on n'avait pas forcément organisé les choses de manière aussi aussi précise. Donc, cette "fan walk" a été conçue avec les professionnels, c'est un parcours qui permet à celles et ceux qui arriveront gare Matabiau de découvrir des endroits représentatifs et valorisants de Toulouse, de regarder aussi un nombre de boutiques et d'arriver jusqu'au village Rugby de la Prairie des Filtres.

Après 2023, quel grand événement à Toulouse en 2024 ? Une nouvelle déambulation de la Compagnie de la Machine ?

Ce sera en novembre 2024, avec la Compagnie de Machine que nous accueillons à Montaudran. elle veut faire un "opéra urbain" pendant un week-end. François Delarozière y travaille. On a déjà fait ça en novembre 2018. On avait eu quelque 900.000 personnes sur le week-end de la Toussaint !

C'est à la fois un événement culturel, touristique et familial. L'avantage, c'est que cette fois ci, on aura l'antériorité et l'expérience de 2018. Et plus de temps pour préparer ça.

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