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Salon du Made in France : les entreprises franciliennes à l'épreuve de l'inflation

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Le salon du Made in France a ouvert mercredi 10 novembre au parc des expositions de la porte de Versailles. 100.000 visiteurs sont attendus jusqu'à dimanche. Malgré l'affluence, la filière redoute les effets de l'inflation.

Salon du Made in France : les entreprises franciliennes à l'épreuve de l'inflation Salon du Made in France : les entreprises franciliennes à l'épreuve de l'inflation
Salon du Made in France : les entreprises franciliennes à l'épreuve de l'inflation © Radio France - Valentin BERTRAND

Cocorico. Le parc des expositions de la porte de Versailles accueille depuis jeudi 10 octobre, la 10ème édition du salon du Made in France. Cette année, c'est la région Île de France qui est est mise à l'honneur avec un pavillon à son effigie. Pendant 4 jours, les 900 exposants devraient voir défiler quelque 100.000 visiteurs.

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Une affluence qui peine à masquer une préoccupation générale : l'inflation. De l'énergie aux matières premières en passant par l'emballage, l'équation est la même pour les entreprises du Made in France : répercuter les hausses sur le prix de vente sans braquer les consommateurs.

Des ventes en baisse

Quand le prix du sucre double, celui du caramel au beure salé s'en ressent. C'est le constat quotidien de Jenny Tran. Elle dirige une PME basée à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) et après avoir rogné sur sa marge pendant plusieurs mois, elle a dû se résoudre à répercuter cette hausse sur son prix de vente. "Sur les gros pots ça donne une augmentation de 2€. En contrepartie, on a essayé de garder un prix d'appel sur les petits pots dont on a pas trop touché le prix"

Résultat, les ventes de gros pots ont chuté. Pour continuer de les écouler, la cheffe d'entreprise mise à présent davantage sur les hôtels haut de gamme.

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Situation "extrêmement préoccupante"

Chez Atol, la fabricant de lunettes installé à Antony (Hauts-de-Seine), il n'est pas possible de toucher au prix de vente. "Le montant des remboursements est encadré par les mutuelles et par la loi", explique le directeur exécutif de l'entreprise, Olivier Pribile. Il n'a d'autres choix que d'assumer les surcoûts

Une situation loin d'être isolée selon Fabienne Delahaye, la directrice du salon Made in France. "La situation est extrêmement préoccupante." Avec les coûts de l'énergie qui flambent, elle estime "qu'il faudrait aider un peu moins les particuliers et cibler davantage les entreprises."

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Rester compétitif

Dans ce contexte, certaines PME parviennent à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas de Tricots Jean-Marc, implantée dans les Yvelines. Son directeur, Mélik Baratian (le petit-fils du fondateur de la société cinquantenaire) explique : "Nous avons la double casquette de fabricant et vendeur, et donc une plus grosse marge. De ce fait, on peut supporter pendant quelques mois une hause de 15 à 20%." Pour autant, faire le dos rond n'est pas une solution de long terme.

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