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Retraites : le Conseil constitutionnel rejette le deuxième projet de référendum d'initiative partagée

Par
  • France Bleu

Le Conseil constitutionnel a rejeté, ce mercredi, une deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP) déposée par la gauche opposée à la réforme des retraites.

Le Conseil constitutionnel a rendu ce mercredi soir sa décision sur le second projet de référendum d'initiative partagée contre la réforme des retraites. Le Conseil constitutionnel a rendu ce mercredi soir sa décision sur le second projet de référendum d'initiative partagée contre la réforme des retraites.
Le Conseil constitutionnel a rendu ce mercredi soir sa décision sur le second projet de référendum d'initiative partagée contre la réforme des retraites. © AFP - Gauthier Bedrignans / Hans Lucas

Le Conseil constitutionnel a rejeté ce mercredi une deuxième demande de référendum sur les retraites que la gauche avait déposée in extremis le 13 avril. Sans surprise, les Sages ont jugé que la proposition, portée par quelque 250 députés et sénateurs de gauche et indépendants, ne remplissait pas les critères requis. Le Conseil a notamment estimé que la demande de référendum "ne porte pas, au sens de l'article 11 de la Constitution, sur une réforme relative à la politique sociale", ce qui est le principal point qu'il devait vérifier.

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L'essentiel de la réforme des retraites, dont le report de l'âge légal à 64 ans, a déjà été validé le 14 avril par l'institution qui avait rejeté une première demande de RIP. La loi a été promulguée dans la foulée par Emmanuel Macron. Mais la contestation se poursuit. Toujours unie après 12 journées de mobilisations, l'intersyndicale a organisé un 1er-Mai "combatif" qui a rassemblé 800.000 personnes selon la police et 2,3 millions selon la CGT. Ce mercredi, le préfet de police de Paris a pris un arrêté interdisant toute manifestation non déclarée de 17h à 2h du matin aux abords du Conseil constitutionnel à Paris.

Prochain rendez-vous le 8 juin

Le "chemin démocratique" de cette réforme est terminé, a répété mardi la Première ministre Élisabeth Borne, qui a fixé avec le président Emmanuel Macron une nouvelle feuille de route et veut continuer d'"agir".

Mais pas question de "tourner la page" pour la gauche qui déplore dans un communiqué une décision qui empêche de "donner directement la parole aux Françaises et aux Français" et se dit prête à continuer "la bataille".

L'opposition mise désormais sur une prochaine étape à l'Assemblée nationale le 8 juin, jour d'examen d'une proposition de loi du groupe indépendant Liot pour abroger la réforme portant l'âge légal de départ à 64 ans. Le texte inquiète le camp présidentiel, car il a le soutien de la plupart des groupes d'opposition. Le député Aurélien Pradié, en pointe dans la contestation de la réforme chez Les Républicains, a indiqué mercredi qu'il le voterait, "par cohérence". Son groupe détiendra une fois de plus la clé du scrutin. Le groupe RN emmené par Marine Le Pen a aussi déposé mercredi sa propre proposition de loi pour "empêcher la retraite à 64 ans", un texte qui servira aux députés d'extrême droite de point d'appui pour le 8 juin.

De leur côté, les syndicats ont donné rendez-vous le 6 juin pour une nouvelle journée d'action, afin de "se faire entendre" des députés en amont.

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