Plus de 1000 personnes à Pau pour le défilé du 1er mai, 650 à Tarbes
Comme chaque 1er mai, de nombreux cortèges syndicaux sont organisés partout en France pour la journée internationale des travailleurs. A Pau, près de 1100 personnes se sont rassemblées ce dimanche. 650 personnes à Tarbes.
Il y avait 1100 personnes selon la Police et 1 500 selon les organisateurs à défiler dans les rue de Pau depuis 10h30 ce dimanche pour célébrer la journée internationale des travailleurs, comme chaque 1er mai. Un cortège fleuri des drapeaux des syndicats qui appelaient à descendre dans la rue : Force Ouvrière, CGT, Fédération Syndicale Unitaire ou encore Solidaires.
Un défilé qui a une tonalité particulière cette année, une semaine jour pour jour après la réélection d'Emmanuel Macron lors du second tour de l'élection présidentielle. Parmi les revendications : la réforme des retraites.
"Je ne pourrais pas porter des personnes âgées jusqu'à 65 ans, c'est impossible" - Françoise, auxiliaire de vie de 57 ans à Pau
Dans le cortège : Françoise, auxiliaire de vie de 57 ans sur Pau et ses alentours. Dans son quotidien elle côtoie des retraités et voudrait que leur pension soit augmentée. "J'ai une petite mamie qui a un peu travaillé. Elle a été obligée de s'arrêter de travailler. Elle touche deux cents euros de retraites et peu d'aides. Elle a 400 euros de loyer et a dû faire un crédit à la consommation. Autre exemple, une dame de 75 ans dans un magasin. Je l'ai vue prendre un paquet de viande de poulet à 3 euros. Elle l'a reposé, les larmes aux yeux, parce qu'elle ne pouvait pas se le permettre." Françoise, comme d'autres, est aussi contre le repoussement de l'âge de la retraite à 65 ans proposée par Emmanuel Macron. "J'ai déjà deux épaules en vrac et quatre opérations derrière moi. Je ne pourrais pas porter des personnes âgées jusqu'à 65 ans. C'est impossible."
Pouvoir d'achat, santé, retraites et même écologie, les mots d'ordre sont nombreux. Sans oublier les étudiants qui doivent travailler pour payer leurs études. Comme Hugo, 24 ans, porte-parole de Solidaires Etudiants. "Je n'ai pas de source de revenus. Je vais devoir travailler cet été. Je devrais soutenir mon mémoire en juin sauf que je ne peux pas car c'est difficile de se concentrer dessus quand on ne sait pas comment on va boucler la fin du mois." À Tarbes, ce sont près de 650 personnes selon la police qui participent à un rassemblement similaire.
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