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Neaux : les salariés du groupe textile Mado Marcel seront finalement fixés sur leur sort ce vendredi

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Le tribunal de commerce de Roanne a mis en délibéré sa décision au sujet de la reprise de Mado Marcel, spécialiste de l'habillement, implanté à Neaux. Il la rendra vendredi 15 juillet. Les 77 salariés sauront s'ils ont un repreneur, et si c'est le cas, s'il s'agit d'Univertex ou d'Avona.

Illustration - Le tribunal de commerce de Roanne rendra sa décision le vendredi 15 juillet au sujet du groupe textile, Mado Marcel. Illustration - Le tribunal de commerce de Roanne rendra sa décision le vendredi 15 juillet au sujet du groupe textile, Mado Marcel.
Illustration - Le tribunal de commerce de Roanne rendra sa décision le vendredi 15 juillet au sujet du groupe textile, Mado Marcel. © Maxppp - Patrick Lefevre

Le personnel de Mado Marcel va encore devoir attendre. Le groupe textile basé à Neaux est en liquidation judiciaire et ses salariés ne sauront finalement que vendredi 15 juillet s'ils ont un repreneur, et si oui, qui il est. Le tribunal de commerce de Roanne a décidé mercredi 13 juillet de mettre la décision en délibéré après avoir écouté les offres finales des deux repreneurs.

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Il y a celle du groupe Avona, basé dans le Beaujolais à Villefranche-sur-Saône et spécialisé dans le prêt-à-porter féminin et celle d'Univertex qui siège dans la Drôme et qui propose des vêtements au style plutôt sportif. Cette audience, c'était la dernière chance pour eux de convaincre. 

Deux repreneurs et deux offres très différentes

Le patron d'Avona a mis en avant la portée sociale de son projet, avec la reprise de 34 salariés sur 77. Sébastien  Pagani voit aussi le rachat de tout le groupe comme un moyen de continuer à faire vivre un "fleuron" dit-il de la région. 

Le dirigeant d'Univertex, a lui défendu, une offre très différente. Daniel Sagnard ne veut reprendre que deux des trois marques du groupe, celles qui font de la vente en gros, dans les grandes surfaces, car c'est ce qu'il sait faire. Il ne veut donc pas racheter celle qui vend au détail, ce qui explique qu'il ne garde que huit salariés. 

Des salariés qui préfèrent garder le silence

Le tribunal peut choisir l'une de ces offres ou aucune d'entre elles. Quelle que soit l'option retenue, il y aura de la casse pour les salariés. Ils sont très inquiets et cela s'est ressenti devant le tribunal où ils étaient une bonne dizaine à attendre. Ils n'ont pas souhaité s'exprimer, pas avant de connaître la décision du tribunal.

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