Neaux : une partie du groupe textile Mado Marcel reprise par la société drômoise Univertex

Le tribunal de commerce de Roanne a tranché concernant l'avenir de Mado Marcel, groupe textile de Neaux. En liquidation judiciaire, il y avait deux offres de reprise. Le vendredi 15 juillet, le tribunal a retenu la proposition d'Univertex, basé dans la Drôme et pas celle d'Avona, implantée dans le Beaujolais qui souhaitait reprendre quasiment la moitié des 77 salariés. 

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Univertex va donc racheter une partie seulement du groupe Mado Marcel, seulement deux marques sur les trois et il va conserver huit salariés. Le dirigeant d'Univertex, Daniel Sagnard qui porte ce projet depuis plus de trois mois est soulagé de cette décision. "Je suis très heureux, ce n'était pas gagné d'avance. Nous avions un confrère qui avait proposé une offre avec un périmètre social beaucoup plus important que le nôtre", réagit-il. 

Je souhaite beaucoup de courage à toutes les personnes qui n'ont pas été reprises 

"Nous avons repris huit personnes donc nous allons toutes les contacter pour mettre la machine en place rapidement. Je souhaite beaucoup de courage à toutes les personnes qui n'ont pas été reprises pour la suite de leur carrière et puis, peut-être que demain, on va se développer et ce seront des gens que l'on reverra, ce sera avec grand plaisir", explique le dirigeant d'Univertex. 

Le directeur du groupe Mado Marcel, Bernard Léonetti ne souhaite pas s'exprimer pour l'instant sur la décision du tribunal de commerce, et sur le choix d'Univertex comme repreneur. Il nous a confiés malgré tout, sa tristesse de ne plus être à la tête du groupe : "C'est presque 15 ans de travail avec une équipe fantastique, c'est comme un deuil". 

Avona souhaite se positionner sur les marques non-reprises par Univertex

C'est une immense déception en revanche pour le patron d'Avona, Sébastien Pagani qui ne compte pas malgré tout en rester là. "Le gros de l'activité qui concerne Mado Marcel va partir en liquidation et nous, on va essayer de racheter en liquidation le stock et la marque pour essayer de faire renaître Mado donc on n'abandonne pas, pas complètement mais cela reste un plan B, peu satisfaisant, sur le plan social", estime-t-il. Il s'agirait donc des marques "Mado Sister" et "Mado et les autres".