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Les restaurants d'altitude contrôlés en Haute-Savoie pour protéger les touristes de l'arnaque

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Pour éviter aux touristes de se faire arnaquer dans des restaurants d'altitude pendant les sports d'hiver, les services de l'État se mobilisent et réalisent environ 300 contrôles par saison en Haute-Savoie.

Un inspecteur de la DDPP réalise un contrôle dans un restaurant du Grand-Bornand (Haute-Savoie). Un inspecteur de la DDPP réalise un contrôle dans un restaurant du Grand-Bornand (Haute-Savoie).
Un inspecteur de la DDPP réalise un contrôle dans un restaurant du Grand-Bornand (Haute-Savoie). © Radio France - Valentine Letesse

La tartiflette affichée 12 euros à l'extérieur, payée finalement le double une fois à la caisse. Le reblochon fermier qui n'en est tout simplement pas. Des produits mal conservés, ou cuisinés dans des conditions impropres. Pour protéger le consommateur et le vacancier de toutes ces situations à risques, la Direction Département chargée de la Protection des Populations (DDPP) contrôle chaque jour des établissements comme des restaurants d'altitude, skis aux pieds. 

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Une sonde dans la mousse au chocolat

Le contrôle commence à ski sur la piste devant le restaurant. "C'est important de vérifier que l'affichage extérieur des boissons et des plats correspond à celui à l'intérieur" explique David Cioni. Une fois dans ce restaurant de la station du Grand-Bornand, l'inspecteur à la DDPP constate ravi : "ça correspond". Mais il ne s'arrête pas là. 

Après avoir inspecté la cuisine de fond en comble, demandé les dernières analyses bactériennes et retrouvé les cuisses de poulets crues prévues dans le plat fait maison du jour, David Cioni plonge une sonde dans une mousse au chocolat proposée au self-service. Le but : contrôler la température du produit. La sonde affiche huit degrés. Une température supérieure à la norme obligatoire, mais tolérée vu qu'il s'agit d'un "meuble ouvert" explique l'inspecteur. 

Self-service d'un restaurant d'altitude au Grand-Bornand en Haute-Savoie.
Self-service d'un restaurant d'altitude au Grand-Bornand en Haute-Savoie. © Radio France - Valentine Letesse

"Ces restaurations saisonnières, c'est assez compliqué à gérer pour un restaurateur : personnels saisonniers, gestion des restes en fonction de l'affluence." - Chantal Bodin, directrice de la DDPP

Au final ces contrôles rendent aussi service aux restaurateurs. "Ça nous permet aussi de nous améliorer et de nous mettre à jour" explique le gérant du restaurant contrôlé. Pour la directrice de la DDPP, c'est aussi "très important pour nous de vérifier que sur ces restaurations saisonnières tout fonctionne bien". Chantal Bodin évoque les différences avec la restauration de plaine : l'affluence des touristes, la gestion des restes, le personnel saisonnier. 

Les services de l'État contrôle 300 établissements (restaurants, magasin de location de matériels, locations immobilières) par saison rien qu'en Haute-Savoie. 

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