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Les mangeurs d'huitres sont-ils de retour sur le marché de Saint-Nazaire ?

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Les huitres de la Bernerie et des Moutiers-en-Retz ont été interdites pendant plus d'un mois, mais l'interdiction a été levée le 15 janvier par la préfecture. Sur les étals, à part les habitués, la méfiance des clients demeure, comme ici à Saint-Nazaire.

Gaëlle Gautier vend ses huitres de la baie de Bourgneuf, côté Vendée. "C'est encore très compliqué. Heureusement les habitués sont toujours là" Gaëlle Gautier vend ses huitres de la baie de Bourgneuf, côté Vendée. "C'est encore très compliqué. Heureusement les habitués sont toujours là"
Gaëlle Gautier vend ses huitres de la baie de Bourgneuf, côté Vendée. "C'est encore très compliqué. Heureusement les habitués sont toujours là" © Radio France - Hélène Roussel

"Je n'ai jamais arrêté de manger des huitres, j'ai confiance. Je viens ici toutes les semaines et je n'ai jamais été malade." Devant les bourriches aux Halles de Saint-Nazaire, les habitués sont restés fidèles, mais qu'en est-il des autres clients ? La crise étant passée, sont-ils revenus ? "Ça reste très difficile", confie cette vendeuse et productrice de la baie de Bourgneuf, en Vendée, Gaëlle Gautier.

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Des intoxications alimentaires collectives ont poussé les autorités pendant les fêtes de fin d'année à interdire la production et la vente d'huitre dans plusieurs secteurs. Dans celui du nord de la Baie de Bourgneuf en Loire-Atlantique, l'interdiction a duré un mois. Les huitres du pays-de-Retz sont de retour sur les étals depuis ce début de lundi 15 janvier. Mais les consommateurs, eux, restent méfiants.

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"En bord de mer, on a une clientèle d'habitués qui a gardé confiance. Mais ça ne suffit pas à compenser le gâchis. J'ai perdu plus de 60% de chiffre d'affaires", confie Jacques Richard, qui vend ses huitres du Morbihan à Saint-Nazaire. "Je pense que le marché est foutu jusqu'à fin mars", prévoit cet ancien pêcheur.

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Des tonnes d'huitres restent sur le carreau. La clientèle d'habitués ne suffit pas à compenser les pertes et la plupart des clients reste méfiants
Des tonnes d'huitres restent sur le carreau. La clientèle d'habitués ne suffit pas à compenser les pertes et la plupart des clients reste méfiants © Radio France - Hélène Roussel

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