Le contrat avec les magasins U, "une chance" pour 26 éleveurs laitiers vendéens

Ce mercredi, dans une exploitation laitière du Boupère dans le bocage vendéen, le président de Système U Dominique Schelcher a signé le renouvellement du contrat pour le lait bio de la marque U. Un contrat de cinq ans avec Biolait, groupement de producteurs et premier collecteur de lait 100% bio et français, et la société familiale et indépendante LSDH chargée de conditionnement.

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"C'est un pari que l'on fait depuis 2011, rappelle le président de Système U Dominique Schelcher. S'associer avec des producteurs, avec un transformateur, la société SDH, au service des consommateurs, avec un prix juste pour les producteurs. Ça, c'est extrêmement important pour nous. Et le bio, c'est vrai, est un peu en difficulté, mais ce produit-là résiste sur le marché".

Les négociations annuelles se poursuivent entre les producteurs du secteur agroalimentaire et les distributeurs. Ces négociations déterminent les conditions de vente d'une large part des produits vendus en grandes surfaces.
Elles s'achèvent habituellement au 1er mars, sauf cette année où elles doivent être conclues au plus tard le 15 ou le 31 janvier.

"Certains grands industriels doivent être plus raisonnables"

Au sujet des négociations, Dominique Schelcher pointe du doigt "un certain nombre de très grands industriels qui doivent être soient plus raisonnables dans leurs demandes. Après deux années de hausses des prix dont on sait qu'elles pèsent sur le pouvoir d'achat des Français, notre travail est aussi de leur trouver des baisses par rapport aux matières premières qui ont baissé ces derniers temps".

Biolait collecte du lait auprès de 1.200 éleveurs en France dont 26 en Vendée et 75 en Loire-Atlantique. "C'est aussi ça l'intérêt d'un contrat tripartite, se réjouit la présidente de Biolait Nathalie Delagnes. C'est qu'il y ait de la durée pour amener à chacun une visibilité. Et je dis aux consommateurs que nous, en tant que producteurs bio, on y est passés pour changer nos pratiques, pour préserver la santé du consommateur, la planète et l'environnement. Aujourd'hui, le différentiel entre le produit bio et le produit conventionnel n'est pas si important que ça. Ça vaut le coup de regarder, de comparer".