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La relance éco : la Maison carne s'implante à Nîmes

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Il devait ouvrir en avril, le restaurant-boucherie "Maison carne", spécialisé dans la côte de bœuf, a ouvert fin juillet à Nîmes. Son patron, Baudouin de Fougas, estime à deux années le temps nécessaire pour retrouver l'équilibre financier prévu à l'origine.

Baudouin de Fougas dans son restaurant-boucherie "Maison carne", tout à côté de Carré d'Art, à Nîmes Baudouin de Fougas dans son restaurant-boucherie "Maison carne", tout à côté de Carré d'Art, à Nîmes
Baudouin de Fougas dans son restaurant-boucherie "Maison carne", tout à côté de Carré d'Art, à Nîmes © Radio France - Philippe Thomain

Le restaurant-boucherie "Maison carne" ouvert fin juillet à Nîmes, tout à côté de Carré d'Art, est le troisième après ceux de Béziers et Barcelone, et un quatrième est en projet à Montpellier. "Soit vous venez au restaurant et on vous sert une côte de bœuf d'un kilo avec son accompagnement, explique le patron Baudouin de Fougas. Vous la mangez seul ou avec d'autres personnes pour 29 euros, soit vous venez à la boucherie, vous choisissez votre côte de bœuf d'un kilo que vous payez 20 euros et vous la cuisinez vous-même". 

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"De la débrouille dans cette situation exceptionnelle"

Ce restaurant-boucherie obéit à un modèle économique explique Baudoin de Fougas : "Taille de la ville, loyer, taille du local, nombre de clients possibles... ça a marché à Béziers et à Barcelone, donc ça peut marcher dans n'importe quelle ville française d'au moins 80.000 habitants".

Et sur le retard de trois mois pour cause de crise sanitaire ? "Les mesures du gouvernement et de la Région nous ont aidé. On a discuté avec les personnels, avec le propriétaire, avec les banques... C'est un petit peu de la débrouille quand même, mais c'est une situation exceptionnelle".

"Il nous faudra deux ans pour amortir le choc du Covid-19"

Après huit jours d'ouverture, Baudoin de Fougas respire un peu mais il sait que le chemin est encore long : "C'est une bonne ouverture, c'est un très bon début. Ça nous rassure un petit peu. On se dit que par la suite, on va réussir à récupérer cette situation-là. Si on lisse, si on est vraiment vigilant avec notre trésorerie, sur deux ans on réussira quand même à amortir le choc. Honnêtement, dans la restauration, avec les masques et l'espacement des tables, il nous faudra deux ans. Mais on y arrivera".

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