Le centre Neyrpic, à Saint-Martin-d'Hères, devrait finalement ouvrir au printemps 2024
C'est un chantier qui dure depuis plusieurs années, le long des lignes C et D du tram, à Saint-Martin-d'Hères : celui de la galerie commerciale Neyrpic. Après l'ouverture d'un premier établissement le 3 juin dernier, France Bleu Isère fait le point sur le chantier, ce lundi.
France Bleu Isère : Est-ce que vous avez eu des difficultés ou à faire face à une hausse des coûts des matières premières ? Est-ce que tout était cadré ?
François Agache, directeur du développement d'Apsys : "Déjà, on est encore en état séparé, c'est-à-dire qu'on a fait le choix d'avoir recours à des entreprises, plutôt de la région, de taille moyenne. Ce qu'on appelle des candidats séparés, c'est-à-dire qu'on achète chaque loi des entreprises le lot de peinture, le lot façades, le lot gros-œuvre, etc. Chacune a acheté à plusieurs entreprises différentes, donc tout n'était pas acheté alors qu'on a dû subir le début de la crise en Ukraine. Et donc d'une part, ceux qui avaient les lots qui étaient achetés, donc principalement gros-œuvre, on a pu limiter les discussions à ceux qui étaient les plus directement touchés. Donc quand bien même les travaux avaient été achetés, on a dû composer avec les difficultés que chacun peut avoir dans son domaine, donc on a une discussion avec ces entreprises-là. Et puis, sur les travaux qui restaient à acheter, on a eu un niveau de discussion avec les entreprises -comme les lots électricité- qui ont dû aussi subir une augmentation des matières premières, on a du ajuster notre niveau d'achat en fonction de la réalité qui s'imposait à ces acteurs-là. Donc, il y a eu une certaine certaine ouverture, mais qui a été finalement limitée en termes de conséquences financières"
Le budget a augmenté de combien en proportion ?
"C'est compliqué à dire parce que tout n'avait pas été acheté avant la fin, avant le démarrage de la crise en Ukraine. Donc il est impossible à dire ce qui aurait été le prix d'atterrissage si on n'avait pas eu cette crise-là. Ça a été limité à principalement deux lots : gros-œuvre et charpente métallique. Chacun a pris ses risques par rapport à ça, entre nous et l'entreprise, et ça a été limité. Finalement, c'est peut-être quelques pourcents sur l'ensemble du l'ensemble du projet. On souhaite toujours que le prévisionnel ne bouge pas. On l'ajuste en permanence en fonction de la réalité des faits."
À combien s'élève le budget prévisionnel total ?
"On est sur un budget global d'investissement de 200 millions d'euros, quote part Apsys (partie du bâtiment qui appartient au promoteur, en l'occurrence, ici Apsys), mais ça sera tout compris : les travaux, tous les frais compris là dedans. Et on a un complément de 50 millions qui lui est investi par les preneurs en termes d'aménagement intérieur."
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