Passer au contenu
Publicité

La nouvelle éco : L'Ambassade bretonne plante de nouveaux drapeaux

Par

Brest, Quimper, Guingamp, Paris... Ses crêperies poussent comme des champignons, et ce n'est que le début. En moins de quatre ans, L'Ambassade bretonne est devenue un empire prospère au point d'attirer les convoitises. Un succès fulgurant que même la Covid n'a pas réussi à freiner.

La crêperie de la place de la Liberté à Brest peut monter à 350 couverts par jour en haute saison. La crêperie de la place de la Liberté à Brest peut monter à 350 couverts par jour en haute saison.
La crêperie de la place de la Liberté à Brest peut monter à 350 couverts par jour en haute saison. © Radio France - Nicolas Olivier

C'est une réussite insolente en pleine crise sanitaire. L'Ambassade bretonne a enregistré une hausse de 300% de son chiffre d'affaires en 2020. D'abord parce que l'enseigne de crêpes et galettes s'est particulièrement bien adaptée à la vente à emporter, mais ce n'est pas la seule recette de son épatant succès. "Tout simplement on est ouvert du matin au soir, on a un nom pertinent, une image assez accessible et jeune" avance le co-fondateur Jérémy Le Troadec, qui confie travailler "jour et nuit".

Publicité

Plusieurs ouvertures en 2021

Créée en mai 2017 par deux frères originaires de Callac (Côtes d'Armor), la marque brestoise est en train de tisser sa toile. "Pour l'instant on a trois boutiques ouvertes sur Brest, on va en ouvrir une quatrième dans le quartier de Recouvrance où on brassera notre propre bière. On va aussi ouvrir à l'aéroport de Brest, dans la galerie du Géant à Brest, et peut-être au port de commerce. J'aimerais bien la gare aussi..."

Un autre drapeau sera planté au mois d'avril à Guingamp, sur la place du Centre. Parallèlement, deux franchises s'apprêtent à voir le jour à Quimper et à Paris (6e arrondissement). La petite entreprise qui monte devrait passer de 15 à 40 salariés cette année.

Des patrons à 900 euros par mois

Un dynamisme qui ne passe pas inaperçu. Les investisseurs se bousculent, reconnaît Jérémy Le Troadec : "pas plus tard que cette semaine, deux fonds d'investissement nous ont proposé leurs services. Pour l'instant c'est pas notre démarche, on préfère mener notre bateau et rester autonome, ça ne bougera pas. Ça fait réfléchir mais ça ne me fait pas changer d'avis. Je ne céderai jamais à l'argent, c'est pas mon moteur. Mon moteur c'est le travail et la persévérance. Montrer qu'en partant de rien on peut réussir grandement."

On est en train de monter un empire. L'argent, il arrivera plus tard

Les frères Le Troadec, qui ont déjà refusé des offres à 10 millions d'euros, gardent la tête froide. Et préfèrent faire prospérer leur entreprise, assise sur un confortable matelas de sécurité. "On n'est pas très gourmands, on se prend uniquement 900 euros par mois, moi et mon frère. On a cette philosophie pour réinvestir dans l'entreprise. On a capitalisé et mis en place un parachute de secours, ça c'est grâce à notre éducation de paysan, on nous apprend à mettre un peu de côté en cas de coup dur et puis on attend les prochaines récoltes."

Jérémy Le Troadec, co-fondateur d'une marque dont la valeur dépasse les 10 millions d'euros.
Jérémy Le Troadec, co-fondateur d'une marque dont la valeur dépasse les 10 millions d'euros. © Radio France - Nicolas Olivier

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined