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La Nouvelle éco : Balsan veut rebondir après la crise

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Après une année 2020 difficile, le leader français de la moquette a repris des couleurs. Son nouveau président, Christophe Pouille, affiche de belles ambitions pour 2022.

170 salariés travaillent sur le site d'Arthon, siège social de l'entreprise. 170 salariés travaillent sur le site d'Arthon, siège social de l'entreprise.
170 salariés travaillent sur le site d'Arthon, siège social de l'entreprise. - Tintamarre communication

La crise n’a pas épargné l’entreprise Balsan : avec la fermeture prolongée des hôtels, cinémas et casinos, les commandes de moquettes ont été moins importantes. De même le recours massif au télétravail a freiné l’aménagement de bureaux. En 2020, le leader français de la moquette a connu un recul de 20 % de son chiffre d’affaires mais a tenu bon.

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Nous avons réussi à préserver 100 % de l’emploi, ce qui nous a permis de conserver de bonnes capacités de production, se félicite Christophe Pouille, directeur commercial et marketing depuis dix ans et nouveau président de Balsan depuis le début de l’année_._

Deux sites dans l'Indre

Les deux sites industriels de l’entreprise sont implantés dans l’Indre, à Arthon avec 45 000 m2 dédiés à la fabrication des moquettes en lés et à Neuvy-Saint-Sépulchre, ce deuxième site étant spécialisé dans la fabrication des dalles de moquettes. 222 salariés y travaillent. Les moquettes sont faites en fil de nylon dont 50 % de fil recyclé et en utilisant de “l’électricité verte”. 

Le site de Neuvy Saint-Sépulchre est spécialisé dans les dalles de moquette.
Le site de Neuvy Saint-Sépulchre est spécialisé dans les dalles de moquette. - Tintamarre communication

Depuis 2006, Balsan fait partie du groupe Belgotex International et a pu ainsi s’étendre dans le monde. 50 % de son chiffre d’affaires se fait à l’export dans 65 pays. En 2021, l'entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros. “Nous avons fait une bonne remontée sans toutefois revenir au niveau de 2019 que nous espérons dépasser en 2022”, indique Christophe Pouille.

Comme pour de nombreuses entreprises françaises, la guerre en Ukraine est, reconnaît-il, “une source de préoccupations” avec des conséquences concrètes : des délais d’approvisionnement plus longs et une hausse du coût de l’énergie. Christophe Pouille se veut toutefois confiant : “Suite au Covid, il y a pas mal de projets à rattraper et la France va, rappelons-le, accueillir deux grands événements : la coupe du monde de rugby en 2023 et les JO en 2024.” 

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