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La Nouvelle Éco : À Châteauroux, la société "Nickel-propre" fait face au boum des produits virucides

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Spécialisée dans les produits et le matériel d’hygiène et d’entretien, la petite société castelroussine, qui emploie cinq salariés, a su s’adapter pour répondre à la demande de produits à la norme Covid.

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Illustration © Maxppp - Thierry Gachon

Implantée rue du Berry à Châteauroux depuis vingt ans, la société "Nickel-propre" est spécialisée dans les produits et le matériel d’hygiène et d’entretien. Elle propose 6000 références. Elle travaille pour les professionnels (hôtels-restaurants, industries, maisons de retraite, hôpitaux, mairies, écoles...) du département, mais aussi pour les particuliers.

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Ouverte pendant le confinement

Étant donné son activité, l’entreprise est restée ouverte pendant le confinement mais a dû s’adapter pour pouvoir répondre à une forte demande en produits virucides. “Avant mars, nous vendions principalement des produits d’hygiène et d’entretien classiques", explique Gilles Roussillat, directeur général de Nickel-propre : "Très vite, la vente de ces produits a baissé du fait d’une chute de l’activité dans l’hôtellerie-restauration en particulier. Dans le même temps, nous avons eu une forte demande en produits virucides de norme 14 476, la norme Covid exigée par l’État pour les professionnels. Nous vendions déjà ce type de produits mais pas dans les mêmes quantités. Les fabricants français ont été très réactifs et nous avons pu nous approvisionner. Actuellement, la demande a ralenti sur ces produits car les entreprises ont fait du stock.” 

Pas assez d’équipements de protection

Mais la société Nickel-propre est toujours très sollicitée sur les équipements de protection (masques, visières, charlottes, surblouses, surchaussures, kits...). Ces produits sont principalement fabriqués en Asie et l’approvisionnement reste encore compliqué aujourd’hui. Nickel-propre n’arrive pas à satisfaire toute la demande. 

Cet été, la demande a repris sur les produits “classiques” mais l’avenir reste incertain. “Notre chiffre d’affaires en 2020 devrait être équivalent à celui de 2019 mais nous espérons que la situation économique va s’améliorer", confie Gilles Roussillat. "Nous avons très peu de visibilité. Pour la suite, tout dépendra de la reprise d’activité”. 

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