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L'entreprise Legrand révèle ses résultats 2022 et elle se porte bien !

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Le groupe limousin côté au CAC 40 a publié des très bons résultats financiers sur l'année 2022. Dans le même temps, les négociations salariales annuelles sont tendues, et l'accord avec les syndicats est bloqué.

Le groupe limousin côté en CAC 40 a publié des très bons résultats sur l'année 2022. Le groupe limousin côté en CAC 40 a publié des très bons résultats sur l'année 2022.
Le groupe limousin côté en CAC 40 a publié des très bons résultats sur l'année 2022. © Radio France - Mickael Chailloux

L'entreprise Legrand va bien et même très bien. Le groupe côté au CAC 40, dont dont le siège social est basé à Limoges, a publié des très bons résultats sur l'année 2022. Le chiffre d'affaires a grimpé de 19,2% en 2022, le bénéfice a progressé de 10,5% par rapport à 2021 et s'élève à plus d'un milliard d'euros. L'entreprise, un des leaders mondiaux des produits et systèmes pour les installations électriques, a également dégagé 507 millions d'euros de dividendes pour ses actionnaires, soit une hausse de 15%.

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Dans un entretien à Franceinfo, Benoît Coquart explique que ces résultats sont dus "à une belle croissance du chiffre d'affaire. On a eu des belles progression sur des produits pour centre de données ou encore pour des produits pour faire de l'efficacité énergétique dans les bâtiments comme le thermostat connecté."

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Les syndicats ne sont pas satisfaits

En somme, malgré la guerre en Ukraine et le marché russe, dont Legrand s'est extrait en janvier, et malgré la crise inflationniste et énergétique, tout se passe bien pour Legrand. Sauf que les salariés sont dans une position moins enviable : les négociations salariales annuelles sont tendues, et l'accord avec les syndicats est bloqué. Ces derniers estiment que Legrand ne fait pas assez profiter ses salariés de ses bons résultats

"On arrive à un point de blocage"

"Les résultats sont exceptionnellement bons et tant mieux, explique Michel Robert, délégué syndical CFDT chez Legrand. Il n'y a aucun débat là-dessus. Notre questionnement, en fait, c'est qu'il y a un décalage entre les résultats et la façon dont l'entreprise traverse cette période qui est très, très, très compliquée. On est en période de forte inflation. Les organisations syndicales ont demandé à la CFDT, comme toutes les autres, que la rémunération des salariés suive a minima l'inflation. On arrive à un point de blocage et surtout un dialogue de sourds. On estime que justement, quand on a des résultats aussi exceptionnels que ça, une augmentation de 1% des salaires, ça représente tellement peu dans les résultats. On aurait aimé vraiment être écoutés par rapport à ça".

Benoît Coquart a expliqué à franceinfo que "les salariés français vont bénéficier d'une prime de 1000 euros, exonérée d'impôts pour les bas salaires, et on a un dispositif de participation à l'intéressement. Cette année, les salariés vont toucher 12,6% de participation à l'intéressement, soit 1,7 mois de salaire en plus." Sur les discussions en cours, le PDG de Legrand reconnaît bien une inflation galopante qui peut crisper ses salariés, mais "a bon espoir qu'on arrive à tomber d'accord, car les propositions que l'on fait sont plutôt de bonne tenue."

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