Grève postale : de fortes perturbations à l'accueil des bureaux de poste charentais

Forte mobilisation attendue ce mardi 2 avril des postiers et des postières, ceux qui vous accueillent en bureau de poste. Avec la décision jeudi dernier de la direction de La Poste d'obliger les chargé-es d'accueil à ouvrir un bureau à plus de 20 kilomètres du leur, les syndicats sont vent debout, et dénoncent cette flexibilité géographique obligatoire.

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Des déplacements qui vont avoir des conséquences sur les employés

Pour Jean François Macouin, le Secrétaire Départemental CGT FAPT 17 :" On ne va pas hésiter à fermer un bureau de poste, qui entre guillemet n'est pas "rentable" pour aller en ouvrir un autre à plus de 20 kilomètres. Cette "mutation temporaire géographique" d'une semaine par mois va avoir des conséquences sur les salariés. Déjà, il y a le risque routier, et puis l'impact sur l'équilibre entre la vie professionnelle et familiale. Quand il va falloir partir une heure plus tôt le matin, et revenir une heure plus tard le soir, qui va par exemple payer la nounou ?"

David Dubelloy, le secrétaire Fédéral CGT FAPT : "La poste n'a plus froid aux yeux. Cette obligation de déplacement, à marche forcé, c'est aussi et surtout pour faire face au manque de personnel. C'est inacceptable."

Des ouvertures à plus de 20 kilomètres, qui selon les syndicats seront assurées par les employés, avec leur véhicule personnel. Des frais de route seront évidemment comptés, mais pour Jean François Macouin "Il ne faut pas compter sur une flotte de véhicule de la société, il y en a peu. Economie, économie ..."